Journée internationale de l’épilepsie : ce qu’il faut savoir au comptoir

Actuellement, l’épilepsie touche plus de 500 000 patients en France, dont 9 000 enfants. Il s’agit de la deuxième pathologie neurologique en France après la maladie d’Alzheimer.

A l’occasion de la journée internationale de l’épilepsie qui a lieu ce jour, 9 février 2015, voici un rappel de quelques informations importantes sur cette pathologie.

Quels sont les facteurs de risque de survenue d’une crise épileptique ?

La privation de sommeil, le stress ou encore une activité prolongée devant un écran sont des facteurs favorisant la survenue d’une crise épileptique.

La fièvre, la prise d’alcool, le sevrage brutal d’alcool et de toxiques peuvent également en être responsables.

Enfin certains médicaments abaissent le seuil épileptogène et peuvent participer à la survenue d’une crise. Parmi ceux-ci, on trouve notamment des antipsychotiques, des antidépresseurs tricycliques, IMAO, le lithium, des opioïdes, des anticholinestérasiques, les sétrons, parfois aussi les quinolones, les bêta-lactamines, des anesthésiques locaux et des produits de contraste.

Que faire en cas de crise ?

En cas de crise, allonger la personne et écarter tout objet avec lequel elle pourrait se blesser (des lunettes par exemple).

Placer la personne dès que possible en position latérale de sécurité et ne pas tenter de bloquer ses mouvements ou de lui mettre un objet dans la bouche.

Ne pas laisser seule la personne dans les minutes suivant la crise et noter l’heure de début et de fin de la crise.

Appeler les urgences si la crise se prolonge de façon anormale.

Que dire aux patients ?

• En cas de signes prédictifs d’une crise, s’asseoir, voire s’allonger.
• Ne jamais arrêter le traitement antiépileptique brutalement et ne pas prendre de nouveau médicament sans avis médical ou pharmaceutique.
  
• Enfin, signaler le traitement antiépileptique à tout professionnel de santé.