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Les pharmaciens unis contre le radon
Une fois encore, le réseau des pharmacies limousines est sollicité par l’agence régionale de santé (ARS) pour une campagne de santé publique. Cette fois-ci il s’agit de mesurer le radon dans l’habitat privé. Les officines de 108 communes creusoises* et de haute Corrèze vont en effet distribuer auprès de la population des kits comprenant un dosimètre, une notice d’utilisation, un questionnaire, un sachet de reconditionnement pour l’appareil et une enveloppe retour. L’objectif de l’ARS est, d’une part, d’évaluer l’importance du danger dans des lieux privés où aucune réglementation n’existe – des mesures ont déjà été menées dans les lieux publics, notamment les écoles, et des travaux effectués pour y réduire les risques – et, d’autre part, de prodiguer des conseils. Ainsi, une bonne étanchéité du sol du bâtiment, une aération régulière voire une ventilation assistée réduisent efficacement dans l’air de l’habitation la présence de radon, gaz radioactif d’origine naturelle qui émane des sols granitiques et qui est classé depuis 1997 comme cancérigène. Il serait la deuxième cause de cancer du poumon après le tabac et avant l’amiante.
La campagne de mesures, financée par l’ARS avec une contribution de la DREAL (direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) et le soutien logistique des CPIE (centres permanents d’initiatives pour l’environnement) de Creuse et de Corrèze, durera deux mois et les résultats devaient être connus en début d’été. Après quoi, si nécessaire, l’ARS enverra des courriers individuels afin de fournir aux participants des conseils individualisés sur les actions à mener et les travaux à réaliser.
* Les communautés de communes d’Aubusson-Felletin et de Bourganeuf et Royère-de-Vassivière.
Accès aux données sur le radon
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et les agences régionales de santé (ARS) peuvent désormais accéder aux résultats des mesures de radon, conformément à un arrêté publié vendredi 13 février au Journal officiel. Cet accès est rendu possible grâce à la mise en place d’une base nationale de données. Auparavant, l’ASN devait interroger annuellement chacun des organismes agréés pour recueillir les données et établir des statistiques nationales. Idem pour les ARS qui recevaient une information uniquement lors de dépassements de la valeur guide de 400 Bq/m3. L. T.
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