La journée de solidarité est une obligation civique

Publié le 27 avril 2015
Par Fabienne Rizos-Vignal
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Dans nombre d’entreprises, la journée de solidarité est effectuée le lundi de Pentecôte, cette année le 25 mai. Pour plus de souplesse dans son organisation, l’employeur est libre de fixer une autre date. Dans tous les cas, il s’agit d’une journée de travail de sept heures à effectuer sans gain de rémunération pour le salarié. À temps partiel, cette durée est calculée au prorata de l’horaire contractuel. Par exemple, un préparateur avec un contrat de 20 heures par semaine doit 4 heures (20 x 7/35). En contrepartie, le titulaire reverse une contribution solidarité autonomie. Près de 2,5 milliards d’euros ont ainsi été collectés en 2014. Cette somme sert à améliorer l’accompagnement des personnes âgées et handicapées : payer des heures d’aide à domicile, financer des travaux de modernisation de maisons de retraite… Cet effort de solidarité concerne tous les salariés, apprentis compris.

À lire dans Porphyre n°512 de mai 2015

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