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© Etudiants en pharmacie - Visavu
Etudiants en pharmacie : le poids des inégalités
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Dans une enquête menée auprès de plus de 3000 étudiants en pharmacie et mise en ligne ce lundi 4 mai sur son site Internet, l’ANEPF (Association nationale des étudiants en pharmacie de France) dresse le bilan des conditions de vie et de travail des étudiants en pharmacie.
Selon les résultats définitifs de cette enquête, déjà partiellement révélés par Le Moniteur dans son édition du 11 octobre 2014, les deux tiers des étudiants sondés ont indiqué être épanouis dans leurs études et 56 % d’entre eux considèrent la faculté comme un endroit propice à la vie sociale.
Des difficultés d’accès aux soins pour un quart des étudiants
Cela n’empêche que les étudiants en pharmacie ne sont pas à l’abri de problèmes de santé : 16 % d’entre eux ont déjà subi des accidents nécessitant une hospitalisation. Ils sont également nombreux à être touchés par des troubles psychologiques tels que les troubles du sommeil et le stress (respectivement 44 % et 60 %).
Toujours au plan de la santé, un quart des étudiants sondés considèrent ne pas avoir tous les moyens nécessaires pour accéder aux soins. Il est donc indispensable d’assurer la communication sur l’existence des services de santé universitaire et d’en aménager les horaires d’ouverture afin que les étudiants puissent s’y rendre en dehors de leurs heures de cours, estime l’ANEPF.
Obligés de travailler
Par ailleurs, 53 % des étudiants en pharmacie pratiquent une activité rémunérée parallèlement à leur cursus universitaire. Parmi eux, près de la moitié travaille pendant les périodes de cours. Même si cette activité extra-universitaire a un lien avec les études pour 61,1 % des étudiants en pharmacie salariés, il faut noter qu’elle n’entre pas en concurrence directe avec le temps réservé aux études. La pratique d’une activité rémunérée pendant l’été, réalisée par 75 % des étudiants salariés peut être une solution qui éviterait de travailler pendant les périodes d’enseignement.
A noter que 38,9 % des étudiants salariés ont un emploi n’ayant aucun lien avec leurs études. Pour ces étudiants l’activité rémunérée n’a alors qu’un but économique.
Un loyer moyen de 397,54 euros
À l’heure actuelle, plus de 75 % des étudiants ne vivent plus chez leurs parents. En moyenne, le loyer mensuel des étudiants en pharmacie est de 397,54 €, variant selon la taille de la ville. 36 % des étudiants vivent de manière totalement indépendante et n’ont pas accès à une aide pour payer leur loyer.
En 2014, les étudiants en pharmacie viennent de tous horizons et de tout type de classes sociales, souligne l’ANEPF. Seulement 40 % sont des enfants de cadres et/ou professions libérales.
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