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© Getty Images/iStockphoto
Dengue : un premier cas autochtone en Ile-de France
L’Agence régionale de santé d’Ile-de-France vient de confirmer un cas de dengue autochtone dans le Val-de-Marne. Si de tels cas ont déjà été identifiés sur le territoire français, il s’agit du premier dans cette région qui doit accueillir les jeux olympiques à l’été 2024. Des actions de démoustification sont en cours.
Le patient atteint de dengue qui a été identifié par l’ARS réside à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne). Il a contracté la maladie sans avoir voyagé en zone d’endémicité dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes, ce qui en fait un cas autochtone. Alors que, l’ARS Ile-de-France a déjà mené une vingtaine d’opérations de démoustication dans la région, elle s’apprête à déployer des mesures de lutte antivectorielle renforcées sur la ville de résidence du cas et dans les alentours. De nouvelles campagnes de démoustication sont notamment en cour ; une incitation à se protéger des moustiques est prévue ; enfin, des actions pour limiter le développement de moustiques autour des domiciles est promue. Par ailleurs, d’autres cas de dengues sont activement recherchés dans un rayon de 150 mètres autour du cas initial et les professionnels de santé sont sensibilisés à détecter la maladie face à des symptômes évocateurs.
Pour rappel, la transmission de la maladie se fait par l’intermédiaire d’un moustique infecté du genre Aedes (principalement Aedes aegypti et Aedes albopictus : moustique tigre). La maladie est asymptomatique dans 50 à 90 % des cas. Les symptômes classiques sont une fièvre (> 38,5 °C) d’apparition brutale, une asthénie, des maux de tête, des nausées et vomissements, des douleurs musculo-articulaires et parfois une éruption cutanée. La dengue sévère est une complication rare mais potentiellement mortelle due à une fuite de liquide plasmatique, des hémorragies profuses ou une insuffisance organique. Il n’existe pas de traitement spécifique de la dengue. Des vaccins existent mais ne sont pas encore recommandés en France. Le traitement est symptomatique et repose sur la prise d’antalgique et un apport hydrique suffisant. La forme sévère nécessite une prise en charge hospitalière.
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