- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- Je n’ai pas assez d’acide urique. Qu’est-ce que je risque ?
Je n’ai pas assez d’acide urique. Qu’est-ce que je risque ?
Réponse : L’hypo-uricémie, diminution du taux d’acide urique dans le sang, peut avoir plusieurs origines. Fréquemment, elle est imputable à des médicaments. Outre ceux utilisés dans le traitement de l’hyperuricémie, certains peuvent augmenter la clairance de l’acide urique : phénylbutazones, salicylés pris à forte dose, produits iodés, antivitamines K. Une sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique peut également être responsable. Mais l’hypo-uricémie peut aussi être due à une diminution de la synthèse d’acide urique par insuffisance hépatique grave ou à cause d’une xanthinurie (maladie héréditaire liée au déficit de la xanthine-oxydase). Enfin, une excrétion accrue d’acide urique au niveau rénal peut également expliquer l’hypo-uricémie. Elle peut survenir lors d’un syndrome de Fanconi, de la maladie de Wilson ou de certains cancers. L’hypo-uricémie reste sans conséquences cliniques et ne nécessite aucun traitement spécifique. Cependant, la survenue d’une lithiase urinaire ou d’une insuffisance rénale aiguë secondaire à l’hypo-uricémie et au stress oxydatif est possible.
Source : Larousse Médical, guide pratique « Analyses Médicales », 5e Edition, P. Dieusaert.
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Alerte aux méningites : vérifiez le statut vaccinal des patients
- L’ordonnance d’une patiente souffrant d’une sinusite aiguë
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- Eau oxygénée boriquée au Formulaire national
- Pénuries de médicaments : la France et neuf États membres interpellent Bruxelles pour sécuriser l’approvisionnement
- Difficultés économiques : de quoi se plaignent les pharmaciens d’officine ?
- Bon usage du médicament : le Leem sensibilise les patients âgés
- Prophylaxie pré-exposition au VIH : dis, quand reviendra-t-elle ?
- Indus, rémunération des interventions pharmaceutiques, fraudes… L’intérêt insoupçonné de l’ordonnance numérique