- Accueil ›
- Conseils ›
- Diététique ›
- Hep, Uber !
Le secteur pharmaceutique et celui des taxis n’ont apparemment aucun point commun, sauf qu’ils sont tous deux protégés par un monopole. Un monopole remis en question il y a quelques années par le fameux rapport Attali pour la libération de la croissance. A l’époque, les deux professions avaient été préservées des foudres libérales par le Président Sarkozy. Les taxis s’en étaient sortis en levant le poing et en menaçant de bloquer les routes. Ce qu’ils ont fait jeudi 25 juin pour contester violemment le déploiement du service de covoiturage payant Uber. Une concurrence déloyale puisqu’il suffit à un usager d’allumer son smartphone pour repérer en temps réel les voitures Uber disponibles autour de lui. Mais une concurrence que la société américaine fonde sur la liberté d’entreprendre, contestant à l’Union européenne la notion de motif d’intérêt général qui aujourd’hui caractérise et préserve un monopole. Celui-ci est fondé pour les taxis sur des raisons d’ordre public, notamment de police de la circulation et pour les pharmacies sur la mise à disposition au public et de manière sécurisée des médicaments.
Une victoire juridique d’Uber signerait-elle un recul jurisprudentiel pour les autres monopoles, dont celui des officines ? Fort peu probable pour ce qui concerne le médicament, sauf à considérer la distinction entre les statuts de prescription obligatoire et facultative. Dans ce climat de libéralisation, il y aurait plus à craindre concernant les règles de détention du capital, remises en cause pour certaines professions juridiques par la toute fraîchement votée loi Macron. L’histoire, décidément, se répète.
- L’exercice physique est-il recommandé en cas de gonarthrose ?
- Régimes végétariens : quels effets sur la santé ?
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- « Pharmacien à la campagne, ça me va très bien »
- Biomedinfo, le site de référence pour les biosimilaires
- Nouvelles missions : la vision de Valérie Kieffer (Giphar) sur l’apport des coopératives
- Nimenrix et MenQuadfi : 2 aiguilles, pour quoi faire ?
- Vendre son officine : une transition à ne pas improviser
