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- Pas d’effet sur la ROSP des pharmaciens
Depuis le 21 août dernier, 700 médicaments génériques testés par une société indienne ont vu leur commercialisation suspendue dans les Etats membres de l’UE. En cause: des irrégularités constatées (renseignements incorrects sur des essais de bioéquivalence) lors d’une inspection de routine de l’ANSM. En France, cette décision ne touche que 33 génériques issus de plusieurs laboratoires (Mylan, Biogaran, Teva, Ratiopharm, Ranbaxy…), dont des antihistaminiques (fexofénadine), des antidépresseurs (venlafaxine), des antiépileptiques (lévétiracétam), un antihypertenseur (nébivolol). Les conséquences risquent d’être plus délétères en termes d’image pour le générique qu’en termes d’impact sur l’offre, d’autant que des levées de suspension au cas par cas sont en cours, les laboratoires concernés s’attelant à fournir de nouvelles études de bioéquivalence. Des ruptures de stock ne sont donc pas à craindre dans les officines, d’autant qu’il existe des alternatives disponibles. « Pour les spécialités touchées, la suspension ne concerne pas tous les laboratoires commercialisant le produit », rassure le Gemme (association des génériqueurs).
Un sujet abordé lors de la prochaine commission paritaire nationale
Pas plus d’inquiétudes à avoir du côté des pharmaciens pour leurs objectifs de substitution et le calcul de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) 2015. « Les produits suspendus sont de faible rotation, ne concernent qu’un seul dosage et ne figurent pas dans la liste prioritaire de l’assurance maladie », remarque Philippe Besset, vice-président de la FSPF. Et l’Assurance maladie de préciser : « Ce sujet devrait être évoqué lors de la prochaine commission paritaire nationale. En cas d’impact significatif sur la ROSP, les partenaires conventionnels étudieront l’opportunité d’une prise en compte dans le calcul. »
Entre passer du temps à chercher un autre fournisseur et expliquer le changement de générique aux patients, Eric Myon, vice-président de l’UNPF, y voit surtout une surcharge de travail pour le pharmacien.
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