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© L’UNPF va présenter ce mardi au ministère de la Santé un Livre blanc sur l’avenir de la pharmacie - © D. R.
Economie et réseau : les « mesures concrètes » de l’UNPF
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Ce document d’une quarantaine de pages comprend 20 mesures concrètes pour redonner une dynamique au réseau officinal.
Pour le syndicat, il s’agit d’abord d’attirer les jeunes diplômés et d’assurer la pérennité de la profession. En mettant en place des crédits d’impôt pendant les 5 premières années pour toute reprise d’officine. Il faudrait également permettre la déductibilité fiscale des intérêts d’emprunt contracté par un pharmacien d’officine pour acquérir les parts de la société dans laquelle il exerce.
L’UNPF propose également d’alléger les impositions au moment des transmissions et cessions pour une période transitoire de 5 ans. Des propositions sont également avancées pour faciliter les regroupements, notamment en uniformisant les critères d’octroi de transfert d’officine sur tout le territoire.
Un lieu spécifique pour la vente en ligne
Un second axe de redressement de la profession réside, selon l’UNPF, dans la santé connectée et le numérique. Le syndicat propose par exemple de donner au pharmacien la possibilité d’exercer son activité de vente en ligne dans un lieu spécifique (non ouvert au public et agrée par l’ARS) à l’instar de ses confrères européens.
Troisième objectif prôné par le syndicat : faire évoluer le métier officinal en lui donnant une fonction plus clinique. Le pharmacien serait impliqué dans la conciliation médicamenteuse (bilan des médicaments administrés à l’entrée à l’hôpital) et la notification de pharmacovigilance. Les informations délivrés lors de la dispensation de l’ordonnance devraient pouvoir être tracées et transmises au prescripteur.
Au plan de la rémunération, le syndicat préconise de passer d’un honoraire exclusivement lié à la boîte à un honoraire à l’acte, de créer un honoraire de responsabilité et un autre spécifique à la préparation des doses à administrer (PDA).
L’UNPF demande en outre de légaliser la rétrocession de médicaments entre officines, la sous-traitance entre officinaux, ainsi que de permettre aux pharmaciens d’’avoir un local dissocié de l’officine pour les activités de préparation, de PDA et de vente en ligne.
Pour faciliter achats et ventes d’officines, un fonds d’investissement financé par la profession serait mis en place. L’UNPF réitère sa préconisation d’ouvrir le capital des pharmacies à l’ensemble des pharmaciens et non plus exclusivement aux pharmaciens en exercice. Il s’agirait donc des pharmaciens retraités, mais aussi exerçant dans l’industrie, l’hôpital, comme biologistes ou dans la répartition.
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