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L’arrêt cardiaque
En France, chaque année, 50 000 personnes meurent d’un arrêt cardiaque. Pour sauver des vies, il faut « appeler, masser, défibriller » !
De quoi s’agit-il ?
• L’arrêt cardiaque ou mort subite est dû dans la majorité des cas à une fibrillation ventriculaire (FV). Sans prise en charge immédiate, il est mortel en quelques minutes.
• Lors de la FV, l’activité électrique du cœur se dérègle, générant des contractions anarchiques et inefficaces.
• Ce trouble du rythme fatal complique généralement un événement cardiologique aigu (souvent un infarctus du myocarde) ou une cardiopathie structurelle (cardiomyopathie). Noyade, électrocution, hypothermie, overdose sont d’autres causes d’arrêt cardiaque.
Quels sont les symptômes ?
• La victime perd connaissance, tombe, ne bouge plus, ne répond plus, ne respire plus ou de façon inefficace. Elle ne réagit plus aux stimulations verbales ou physiques.
• Si cet état se prolonge, des lésions irréversibles apparaissent suivies du décès de la victime.
A quoi sert la réanimation cardiopulmonaire ?
• Il s’agit d’une mesure conservatoire, qui ne permet pas de stopper la FV.
• Elle permet de rétablir une circulation sanguine même partielle, d’insuffler de l’oxygène au cerveau et de protéger les organes vitaux.
Qu’est ce qu’un défibrillateur ?
• Il permet par un choc électrique de resynchroniser les cellules du myocarde et ainsi de récupérer une contraction cardiaque efficace.
• Par décret du 4 mai 2007, toute personne même non médecin est habilitée à utiliser un DAE. Grâce à sa lecture intégrée de l’électrocardiogramme, le DAE fait seul le diagnostic et ne délivre un choc que si nécessaire. Aucun mésusage n’est à redouter.
• Des applications répertorient et cartographient les DAE à disposition (Staying Alive, Défibrillateurs en France…).
Sources : « Arrêt cardiocirculatoire », La Revue du praticien, n° 4, avril 2014 ; « Arrêt cardiorespiratoire : priorité aux compressions thoraciques », Prescrire, 2011, tome 31, n°330 ; « Réaliser un massage cardiaque », Fédération française de cardiologie, fedecardio.org ; « Formations aux gestes et soins d’urgence : un niveau 2 recommandé », Le journal de l’Ordre, n° 50, septembre 2015, p. 11.
À NOTER
L’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence (AFGSU) niveau 2 est recommandée pour les pharmaciens et préparateurs.
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