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Biogaran s’attaque au cancer

Publié le 24 octobre 2015
Par Matthieu Vandendriessche
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Le cancer, ce sont près de 355 000 nouveaux patients chaque année. Et les deux tiers d’entre eux recherchent un conseil entre deux dispensations d’anticancéreux, selon une étude de 2014 de l’Institut national du cancer. Dans le même temps, seulement 16 % des pharmaciens se disent formés à l’approche psychologique d’un patient cancéreux. Des raisons pour lesquelles Biogaran a développé un programme d’accompagnement des officinaux sur le cancer après celui consacré l’an dernier à la maladie d’Alzheimer.

Les modules qui le composent abordent la pathologie (types de cancers, traitements et examens, etc.) et les effets indésirables et principales interactions médicamenteuses. « Je n’avais pas idée qu’il y en avait autant entre les plantes et certains traitements anticancéreux, en dehors de l’exemple bien connu du millepertuis », commente Blandine Baudin, qui a testé ce programme. Titulaire à Tramayes (Saône-et-Loire), elle reconnaît également avoir eu du mal à prendre du recul vis-à-vis de patients en souffrance. « Je me mettais trop à leur place, je ressentais trop les aspects négatifs. C’est seulement avec l’expérience que je suis parvenue à m’en dégager. »

Des plans de posologie pour le patient

Un autre module de ce programme est d’ailleurs consacré à la communication à adopter au comptoir. Différents cas de mise en situation réelle sont également présentés. Ce programme, disponible sous forme de clé USB, s’accompagne de fiches de synthèse pour l’équipe et de plans de posologie à télécharger et remplir à l’attention du patient. Le dispositif est complété par la remise au patient d’une pochette de suivi pour classer les différents documents médicaux. Il est distribué en priorité aux officines les plus concernées de par leur implantation et à toutes celles qui en feront la demande auprès du laboratoire.

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