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Draguer n’est pas harceler

Publié le 1 décembre 2015
Par Fabienne Rizos-Vignal
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Le romantisme au travail peut encore couler des jour heureux. La Cour de cassation admet et ne condamne pas l’expression des sentiments amoureux au travail. Dans une affaire récemment jugée (Cass. soc., 23 sept 2015, n° 14-17143), une salariée avait entretenu une liaison avec son supérieur hiérarchique. L’histoire terminée, l’amoureux nostalgique avait adressé à son ex deux SMS dans lesquels il évoquait son attachement sentimental et le temps « où elle le rendait heureux ». Licenciée pour faute grave, la salariée a tenté de faire annuler la rupture en faisant remonter à la surface ces messages qui, selon elle, laissaient présumer l’existence d’un harcèlement sexuel. Mais les juges ont estimé que les SMS « ne contenaient aucune menace, ni ne traduisaient l’intention de leur auteur d’obtenir des faveurs sexuelles par la contrainte morale ».

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