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- Comment se passe un électromyogramme ?
L’électromyogramme (ou électroneuromyogramme) permet d’explorer les nerfs et les muscles dans le cadre de dépistage ou de suivi de neuropathies ou de myopathies. L’examen est pratiqué à l’hôpital en service de neurologie ou au cabinet de certains neurologues. Le patient est assis les jambes à l’horizontale ou allongé. Deux types d’électrodes sont utilisés : des autocollantes et d’autres sous forme d’aiguille. Les premières sont placées superficiellement sur la peau au niveau du muscle cible du nerf moteur à étudier ou sur le nerf sensitif. Le patient doit être parfaitement décontracté. Des impulsions électriques sont provoquées et les électrodes calculent la vitesse et l’amplitude des influx nerveux. Ces impulsions sont de brève durée et de différentes intensités. Elles entraînent des petites décharges électriques désagréables mais peu douloureuses. Elles peuvent déclencher des contractions involontaires mais sont sans risque chez les patients cardiaques ou porteurs de stimulateurs implantables.
En fin d’examen, les contractions musculaires sont enregistrées avec les électrodes-aiguilles fines à usage unique pour diagnostiquer une atteinte du muscle lui-même. Le patient doit effectuer des contractions musculaires d’intensité croissante. Quelques rares hématomes peuvent survenir au niveau des électrodes-aiguilles.
Les résultats sont convertis sous forme de tracés visualisés sur un écran vidéo. Cet examen ne nécessite pas de préparation particulière mais il faut éviter l’application de crème sur les zones examinées et signaler tout traitement anticoagulant. La durée dépend du nombre de nerfs et de muscles explorés, le plus souvent 30 minutes à une heure. Après l’examen, le patient repart normalement chez lui et peut reprendre immédiatement ses activités.
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