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A l’Ordre du jour

Publié le 9 janvier 2016
Par Laurent Lefort
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Echaudés par les déclarations d’Arnaud Montebourg, galvanisés par les manifestations du 30 septembre, les pharmaciens avaient relayé en masse la campagne d’affichage initiée par l’Ordre le 27 novembre 2014. Et rappelé sur leurs vitrines qu’« on a tous une pharmacie dans sa vie ». En sera-t-il de même le 11 janvier, pour la nouvelle campagne de communication destinée à convaincre le public qu’aucun autre circuit de distribution ne peut remplacer la pharmacie ? Quand bien même celui-ci emploierait des docteurs en pharmacie. Toute ressemblance…

« Parce que le médicament n’est pas un produit comme les autres, la pharmacie n’est pas un commerce comme les autres », explique l’Ordre. Instructif à plus d’un titre. Pour le médicament, cela ne bouge pas, la dimension de bien de santé, à l’opposé d’un produit de consommation courante, est réaffirmée. Mais, pour la pharmacie, « commerce », le mot tabou, est bel et bien prononcé et assumé.

Quelque chose serait-il en train de changer? Oui, en regard de deux autres événements, moins médiatiques mais tout aussi explosifs, initiés par l’Ordre. Une réflexion a été enclenchée en fin d’année dernière sur l’évolution des règles en matière de communication des officines. Syndicats, groupements, étudiants, pharmaciens et associations de patients et de consommateurs (oui, le grand public!) sont ou vont être mis à contribution pour un résultat attendu en juin 2016. Et, en ce début d’année, le code de déontologie est en cours de dépoussiérage…

En attendant, Le Moniteur vous souhaite une très bonne année 2016 !

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