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- Du dépôt-vente pour capter les officines
L’optique serait-il le nouveau relais de croissance des officines ? Après Univers Pharmacie, Lafayette et Leader Santé, c’est au tour de Direct Labo de proposer la vente de verres correcteurs dans les pharmacies sous la houlette d’un opticien diplômé et salarié de l’officine. Le principe : un espace optique de quelques mètres de linéaires et positionné low cost. « Grâce à un partenariat exclusif avec Hans Anders, une chaîne d’optiques néerlandaise, Optic&Price peut proposer verres et montures deux fois moins chers qu’ailleurs, permettant de réaliser, en moyenne, une économie de 200 euros par rapport à la concurrence », explique Yves Morvan. Le président-directeur général de Direct Labo tient d’ailleurs à préciser qu’il donne accès à « 700 montures, allant de 9 à 199 euros, avec des verres Variofocus, élus meilleure qualité de verre selon le magazine 60 Millions de consommateurs ».
Pour séduire les officines, Optic&Price propose un concept sans stock à acheter car les verres et les montures sont en dépôt-vente. En échange, le pharmacien ne perçoit que 50 % du montant de ses ventes, le reste étant versé à Direct Labo et Hans Anders. Quant au matériel d’optique (pour fabriquer les verres notamment) et supports de vente, ils sont prêtés pendant les trois premiers mois, puis financés en leasing (location avec option d’achat).
500 points de vente d’ici 5 ans espérés
Pour le moment, Optic&Price a convaincu six pharmacies, aux profils différents (pharmacie rurale, de banlieue parisienne, de ville), à Bordeaux (Gironde), Saumur (Maine-et-Loire), Alfortville (Val-de-Marne) ou Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). « Nous ciblons les officines de taille moyenne, qui drainent entre 200 et 800 clients par jour », complète Yves Morvan, qui espère 500 points de vente d’ici cinq ans. Pour faire connaître son nouveau concept, le P-DG de Direct Labo s’apprête d’ailleurs à lance une campagne publicitaire, en avril, sur BFM TV et France Télévisions.
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