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© Le syndicat de groupements et d’enseignes Federgy s’insurge contre les pratiques de certains laboratoires d’OTC - © D. R.
Laboratoires OTC : le coup de colère de Federgy
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Selon Federgy, pour qu’une concurrence légitime et loyale s’exerce sur le marché de l’automédication, toutes les structures de regroupement à l’achat (SRA) et toutes les centrales d’achat pharmaceutiques (CAP) prévues dans le code de la Santé publique devraient être livrées dans de bonnes conditions. Or tel n’est souvent pas le cas, dénonce le syndicat des groupements.
Une rétrocession illégale mais incontournable
Federgy s’insurge contre le fait que « dans de nombreux cas les meilleures conditions de remise qu’offrent les laboratoires sont proposées sous forme d’un barème quantitatif ouvert aux seuls pharmaciens », alors qu’à quantité d’achats égale (ou même supérieure) une CAP ou une SRA ne se verra pas proposer un barème similaire.
Au passage, le syndicat des groupements déplore l’illégalité de la rétrocession entre pharmaciens, une pratique mise en place pour se répartir des volumes d’achat importants nécessaires à l’obtention de remises. Selon Federgy, cette pratique ne garantit pas la traçabilité des lots et permet de « tenir » les pharmaciens : si ceux-ci adoptent une politique de revente qui agrée au laboratoire, ce dernier tolèrera le groupage et la rétrocession.
« Il est inadmissible qu’un tel système puisse perdurer », tranche Federgy.
La porte ouverte à la grande distribution
Dans le même communiqué, le syndicat des groupements s’en prend à la stratégie de laboratoires qui commercialisent des dispositifs médicaux sous marques ombrelles de médicaments à forte notoriété. Et de citer en exemple Vox Lysopaïne (Boehringer Ingelheim), Toplexil Phyto (Sanofi), Fervex maux de gorge (UPSA)…
« Les laboratoires qui vendent ces dispositifs médicaux introduisent une confusion dans l’esprit du grand public. C’est un véritable scandale alors même que l’on demande aux clients patients de différencier les médicaments des produits de consommation courante. C’est également la porte ouverte pour vendre des pseudo-médicaments en GMS et donc fragiliser le monopole officinal », considère Federgy.
En conséquence, Federgy invite « dans l’immédiat, toutes les pharmacies membres d’un groupement à promotionner les médicaments non remboursables de leur génériqueur habituel ainsi que les marques de distribution de leur groupement ».
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