- Accueil ›
- Préparateurs ›
- Métier ›
- “Suicidée socialement… mais heureuse !”
“Suicidée socialement… mais heureuse !”
Sandrine Bellini, préparatrice à Tahiti
« J’ai les bras entièrement tatoués, le dos aussi, une demi-jambe et un mollet, et de petits tattoos au niveau des pieds et des mains. Je travaille dans un pays chaud, mes tatouages sont donc assez visibles au quotidien mais cela ne pose aucun problème à la patientèle. Elle se montre même très enthousiaste à la vue de tout ces gribouillages ! Ici, le tatouage est culturel. En métropole, il s’est démocratisé ces dernières années mais on ne peut pas parler de pratique culturelle, il représente une mode. Je ne pense pas pouvoir exercer un jour en métropole… J’ai vraiment beaucoup de tatouages et je suis pleinement consciente de m’être suicidée socialement ! Si je me suis autorisée à m’exprimer autant par le tatouage, c’est uniquement parce que je vis à Tahiti. Et j’en suis très heureuse ! Sans eux, je serais certainement moins épanouie.
Alors, ne vaut-il pas mieux avoir au comptoir de sa pharmacie quelqu’un d’épanoui, de souriant, à l’écoute et tatoué plutôt qu’une personne mal dans ses baskets ou aigrie ? Je ne dis pas que le tatouage rend heureux mais c’est en étant soi-même qu’on trouve la paix intérieure. Et si cela doit passer par le tatouage, moi je dis : “Sortez l’encre et les aiguilles !” »
- Tests de dépistage du Covid-19 : les préparateurs ne peuvent plus les réaliser
- Tests Covid-19 interdits aux préparateurs : la profession interpelle le ministère
- Nouvelles missions : quelle place pour les préparateurs ?
- Sécheresse oculaire : quels conseils au comptoir ?
- Chaussures thérapeutiques de série : conseils pour une délivrance adaptée
- Financement des officines : 4 solutions vertueuses… ou pas
- Prescriptions, consultations : les compétences des infirmiers sur le point de s’élargir
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- Gilenya (fingolimod) : quelles conditions de délivrance ?

