Corinne Sandret : « Avec Œnobiol, nous allons réveiller la Belle au bois dormant ! »

Excilor, Roter Cystiberry et Valdispert sont les trois marques que Vemedia distribue en France. Quelle y est leur croissance ?

C.S. En France, après seulement deux ans de présence, Vemedia est numéro deux sur les marchés de la mélatonine avec Valdispert et de la mycose des ongles avec Excilor. Ces deux marques représentent respectivement 17 et 20 % de part de marché. Notre chiffre d’affaires France atteint presque 6 millions d’euros en 2015. Seul Roter Cystiberry, qui traite les infections urinaires, est à la traîne en France avec 3 % de part de marché, alors qu’il est leader aux Pays-Bas. Actuellement, Vemedia est présent dans 6 000 pharmacies et parapharmacies. Avec l’acquisition d’Œnobiol, nous ambitionnons d’atteindre 8 000 points de vente en 2016.

Quels sont les atouts d’Œnobiol et pourquoi avoir réalisé cette acquisition ?

C.S. C’est une marque de compléments alimentaires sérieuse et innovante qui, en 30 ans, n’a pas pris une ride. Sa fondatrice a été une des pionnières du complément alimentaire beauté en France. Vemedia est le leader européen dans le domaine des compléments alimentaires pour le stress et le sommeil. L’acquisition d’Œnobiol, numéro un du complément alimentaire solaire, est donc légitime. Cette marque possède également une image fabuleuse auprès des consommatrices, qui ont à cœur d’acheter « leur » Œnobiol dans le circuit pharmaceutique ou en parapharmacie. Il nous incombe donc de leur apporter un service et des produits de qualité innovants. Tout sera mis en œuvre pour pérenniser cette image auprès des pharmaciens eux-mêmes et des consommatrices.

Quels sont vos premiers objectifs pour Œnobiol ?

C.S. Réveiller la Belle au bois dormant ! Œnobiol, est une marque premium, qui était à son apogée il y a quelques années et qui a perdu des parts de marché sur les segments de la minceur et du capillaire, où elle occupe respectivement la troisième et la quatrième place en France. La marque a souffert d’un investissement moindre sur les points de vente. Les pharmaciens ont besoin que l’on s’occupe d’eux et d’une équipe présente sur le terrain. Œnobiol mérite un temps de visite important. En communication, la marque était également un peu moins visible ou moins présente que certains concurrents. L’objectif est de redonner à Œnobiol sa place de leader des compléments alimentaires beauté. D’ailleurs en 2015, avec son lancement Œnobiol Capteur 3 en 1, la marque a tiré la croissance du marché minceur.

Quelle est votre stratégie pour redonner sa place à Œnobiol ?

C.S. Avec une équipe de 24 vendeurs exclusifs et 12 business développeurs, l’axe stratégique est de réinvestir le terrain : formation, merchandising, relais de campagnes de communication sur le point de vente et suivi régulier pour nous assurer que nos partenaires jouent le jeu. Les équipes officinales peuvent compter aussi sur un socle de 80 000 consommatrices fidèles à la marque et plus de 60 000 fans sur les réseaux sociaux !

Le portefeuille de produits d’Œnobiol va-t-il être élargi ?

C.S. Début avril, la marque lance Contrôle Fringale, des gommes à mâcher pour stopper les envies de sucré. D’autres innovations seront lancées dans les prochaines années. Présence sur le terrain et recherche d’innovations intéressantes pour nos pharmaciens, c’est notre objectif.

L’acquisition d’Œnobiol va-t-elle permettre d’accroître le chiffre d’affaires de Vemedia ?

C.S. C’est le but. Croissance interne avec 3 nouveaux produits cette année et acquisition d’Œnobiol doivent nous permettre de devenir un acteur plus important sur le marché français et ainsi mieux faire connaître Vemedia.

CHIFFRES CLÉS

Chiffre d’affaires : 5,7 M€ en 2015.

Effectif : 12 salariés (hors délégués commerciaux).

Siège : Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

Marques présentes en France : Excilor, Roter, Valdispert et Œnobiol.