Dossier  Pieds et soins liés

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Dossier Pieds et soins liés

Publié le 4 juillet 2016
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Gonflé ou malodorant en été, surchauffé dans une basket ou perché sur un talon aiguille, fragilisé chez les diabétiques et déformé chez nos aînés, le pied n’a pas la vie facile. Pourtant le pharmacien le chouchoute peu. Certes on trouve des pansements sur les gondoles des officines. Mais on n’a pas toujours accès à des crèmes et à des déodorants spécifiques. On y dégotte parfois des semelles hydratantes et, ça et là, des chaussures type Scholl. De plus, ces produits se trouvent éparpillés dans la surface de vente. Comme si le pharmacien n’osait pas parler des pieds bille en tête. Or, il a toute légitimité pour les soigner et leur apporter des solutions de confort. Il peut même fabriquer des semelles orthopédiques. Le consommateur, lui, a priori réticent à l’idée de parler de ces orteils, fait finalement confiance à l’officine pour les bichonner. Le succès d’Epitact en atteste. Née au début des années 2000, cette marque de pansement high-tech compte aujourd’hui pas moins de 36 commerciaux. « Nous avons révolutionné l’approche du pied en officine. A l’époque, quand je présentais des produits contre les durillons, on me répondait qu’il n’y avait pas de demande. Quand je parlais d’hallus valgus, on me rétorquait que cela relevait d’une opération. Or avec nos produits on peut soulager le problème, éviter qu’il ne s’amplifie… » indique Alain Chanas, responsable des ventes France du groupe Millet Innovation.

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À lire dans Pharmacien Manager n°159 de juillet/août 2016.


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