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Assistants d’écoute en officine : fin de partie amère pour les audioprothésistes

© Selon les audioprothésistes, la concurrence dans la santé fait baisser la qualité - DR

Assistants d’écoute en officine : fin de partie amère pour les audioprothésistes

Publié le 7 juillet 2016
Par Matthieu Vandendriessche
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Le Conseil d’Etat a confirmé le 29 juin la possibilité pour les pharmacies d’officine de vendre des assistants d’écoute, dès lors qu’ils détiennent un statut de dispositif médical.

C’était l’ultime recours contre les assistants d’écoute pour le syndicat d’audioprothésistes Unsaf, à l’origine de la saisine. Son président, Luis Godinho n’en démord pas : « Ces appareils préréglés d’une puissance d’amplification de 20 décibels permettent de compenser une perte auditive qui n’est pas légère, mais moyenne ». 

Autrement dit, cela constitue une concurrence que les audioprothésistes prennent au sérieux, même si leur activité, sur laquelle se fonde leur rémunération, consiste à équiper les déficients auditifs sur mesure et à en effectuer le suivi. 

« Nous sommes une profession de santé, il y a la volonté d’en faire un secteur marchand comme un autre. La concurrence, dans la santé, cela ne fait pas baisser les prix. Cela dégrade la qualité », estime Luis Godinho.

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Selon le président de l’Unsaf, « les pharmaciens font 6 ans d’études. Ils ont suffisamment de champs de compétences à occuper avant d’empiéter sur l'activité des audioprothésistes, qui en font 3 ans ».