- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Vigilances ›
- On ne plaisante pas avec la prégabaline
Des cas d’utilisation abusive à des fins récréatives ont été signalés depuis 2010 avec la prégabaline (Lyrica et génériques). Le dernier bilan du suivi national d’addictovigilance fait état de « deux types de signaux ». Le premier est un détournement des prescriptions, avec falsifications d’ordonnance et nomadisme médical et/ou pharmaceutique. Le second est une augmentation de l’utilisation de la prégabaline par des sujets à risque (traités par des médicaments de substitution aux opiacés ou qui présentent des antécédents d’abus), pouvant déboucher sur une consommation non thérapeutique. L’ANSM demande à nouveau aux médecins de surveiller tout signe de mésusage, abus ou dépendance (développement d’une tolérance, augmentation des doses, comportement de recherche du médicament…), particulièrement en cas d’antécédents de toxicomanie. Pour mémoire, la posologie usuelle de la prégabaline varie de 150 à 600 mg par jour, en 2 ou 3 prises. §
- Tramadol et codéine : les points clés de l’ordonnance numérique sécurisée
- Analogues du GLP-1 : le conseil constitutionnel impose au médecin d’informer de la non-prise en charge
- Petit récap des nouvelles règles sur le tramadol et la codéine au 1er mars 2025
- Rupture de stock de Iopidine : par quoi le remplacer ?
- Quétiapine : pas de retour à la normale avant l’automne
- Financement des officines : 4 solutions vertueuses… ou pas
- Prescriptions, consultations : les compétences des infirmiers sur le point de s’élargir
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- Gilenya (fingolimod) : quelles conditions de délivrance ?