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On ne plaisante pas avec la prégabaline

Publié le 2 juillet 2016
Par Yolande Gauthier
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Des cas d’utilisation abusive à des fins récréatives ont été signalés depuis 2010 avec la prégabaline (Lyrica et génériques). Le dernier bilan du suivi national d’addictovigilance fait état de « deux types de signaux ». Le premier est un détournement des prescriptions, avec falsifications d’ordonnance et nomadisme médical et/ou pharmaceutique. Le second est une augmentation de l’utilisation de la prégabaline par des sujets à risque (traités par des médicaments de substitution aux opiacés ou qui présentent des antécédents d’abus), pouvant déboucher sur une consommation non thérapeutique. L’ANSM demande à nouveau aux médecins de surveiller tout signe de mésusage, abus ou dépendance (développement d’une tolérance, augmentation des doses, comportement de recherche du médicament…), particulièrement en cas d’antécédents de toxicomanie. Pour mémoire, la posologie usuelle de la prégabaline varie de 150 à 600 mg par jour, en 2 ou 3 prises. §

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