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Mon espace santé : des applis prêtes à tout donner

Publié le 2 décembre 2023
Par Laurent Lefort et Yves Rivoal
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« La philosophie de Mon espace santé a toujours été de mettre à la disposition des patients un outil pour les aider à prendre en main leur santé », rappelait Annika Dinis, directrice opérationnelle du numérique et de l’innovation en santé de la Caisse nationale de l’Assurance maladie, en juillet dernier, soit un peu plus d’un an après le lancement de la plateforme. D’ici la fin de l’année, le catalogue de services Mon espace santé devrait comprendre une trentaine d’applications mobiles, dont ameli, Tabac info service, Doctolib, Vidal Ma santé ou Mes médicaments chez moi du groupe La Poste. « Mon espace santé renvoie vers les stores d’application ou les sites internet pour que les usagers puissent accéder à ces services », confiait alors Pierre Dubreuil, directeur de projet en charge du catalogue à la Délégation au numérique en santé. Précisant qu’il s’agissait d’applications « référencées au départ sans échange de données ». Un arrêté publié au Journal officiel le 31 octobre a depuis autorisé cet échange avec Mon espace santé : les applications référencées au catalogue pourront donc y lire ou y écrire des données, verser une lettre de liaison ou récupérer un compte rendu de biologie médicale dans cet espace numérique, si l’utilisateur l’accepte. Et seulement à la condition que cet accès poursuive l’une des finalités suivantes : prévention, diagnostic, soins, suivi social et médicosocial.
Les éditeurs doivent, en outre, respecter les critères d’un nouveau référentiel de référencement, lequel s’avère évidemment très pointilleux sur la sécurité : recours à un organisme certifié hébergeur de données de santé (HDS), élaboration et mise à jour d’une politique de sécurité des systèmes d’information et d’une analyse de risques, mise en œuvre d’audits de sécurité et de gestion des accès.

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