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Indemniser un salarié en arrêt maladie (1/3)
Selon son statut, cadre ou non, le salarié en arrêt maladie d’origine non professionnelle va percevoir des indemnités de la part de l’Assurance maladie, du régime de prévoyance de l’officine et de son employeur.
L’arrêt du salarié est-il motivé par une maladie sans lien avec son activité à l’officine ou un accident de trajet ?
Non.
D’autres régimes d’indemnisation des arrêts maladie des salariés de l’officine existent : quand le salarié est victime d’un accident de travail ou qu’une salariée est en arrêt maternité*.
Oui.
Quel est le coefficient du salarié ?
Il est inférieur à 330.
Quelle que soit son ancienneté dans la pharmacie, le salarié va percevoir :
– de l’Assurance maladie, 50 % du salaire moyen des 3 derniers mois à compter du 4e jour d’absence ;
– de l’organisme de prévoyance de la pharmacie (Apgis, Klesia ou autre), 82 % du salaire moyen des 12 derniers mois, sous déduction du versement des indemnités journalières, à compter du 4e jour d’absence.
Attention !
Les 3 premiers jours d’arrêt ne sont pas indemnisés.
Il est supérieur ou égal à 400.
Le salarié cadre ayant plus de 1 an d’ancienneté sera indemnisé par :
– le versement de l’Assurance maladie égal à 50 % de son salaire moyen des 3 derniers mois à compter du 4e jour d’arrêt ;
– le versement de l’organisme de prévoyance de la pharmacie égal à 82 % de son salaire moyen des 12 derniers mois, sous déduction du versement des indemnités journalières, à compter du 4e jour d’absence ;
– le versement complémentaire de son employeur pour lui assurer 100 % de son salaire net dès le premier jour d’absence et pendant les 6 premiers mois.
Il est supérieur à 330 mais inférieur à 400.
> Si le salarié à moins de 1 an d’ancienneté dans l’entreprise, il va percevoir :
– de l’Assurance maladie, 50 % du salaire moyen des 3 derniers mois à compter du 4e jour d’absence ;
– de l’organisme de prévoyance de la pharmacie (Apgis, Klesia ou autre), 82 % du salaire moyen des 12 derniers mois, sous déduction du versement des indemnités journalières, à compter du 4e jour d’absence ;
– de l’employeur, 90 % du salaire brut après déduction des indemnités journalières à compter du 8e jour d’absence.
Attention ! Ces règles s’appliquent également au salarié cadre ayant moins de 1 an d’ancienneté.
> Si le salarié a 1 an ou plus d’ancienneté dans l’entreprise, sa rémunération brute mensuelle sera maintenue du 4e au 30e jour d’absence inclus.
- * Ils seront détaillés dans une prochaine fiche.
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