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- La vaccination à l’officine en 10 points
1 En quoi consiste cette mission ?
Depuis le 10 août 2023, les pharmaciens sont autorisés à prescrire et administrer les vaccins du calendrier vaccinal conformément aux recommandations, pour les adultes et les enfants à partir de l’âge de 11 ans.
Les pharmaciens peuvent ainsi :
– administrer des vaccins prescrits par d’autres professionnels de santé (médecins, sages-femmes et infirmiers)
– prescrire et administrer les vaccins autorisés.
En revanche, la prescription seule de vaccins (sans administration) n’est pas prévue par les textes réglementaires.
Cette activité est non obligatoire. Un pharmacien peut choisir de prescrire et/ou administrer les vaccins ou non. Il peut même, en théorie, décider de n’administrer que certains vaccins.
2 Quels sont les vaccins concernés ?
Tous les vaccins du calendrier vaccinal sont concernés. Le pharmacien ne peut en revanche pas vacciner (prescription et administration) les patients dans le cadre d’un voyage. Les vaccins recommandés pour les voyages et les séjours à l’étranger sont prescrits et administrés par des médecins compétents dans ce domaine.
Les vaccins vivants atténués (rougeole, oreillons, rubéole, varicelle, zona, rotavirus) ne peuvent pas être prescrits à l’officine chez les personnes immunodéprimées.
3 Qui peut être vaccinés à l’officine ?
Les personnes éligibles à la vaccination en officine sont les adultes (dont les femmes enceintes) et les enfants à partir de l’âge de 11 ans, sans contre-indications à la vaccination, ciblées par les recommandations vaccinales.
Certaines situations complexes doivent amener le pharmacien à orienter le patient vers une consultation médicale pour la prescription de vaccins, notamment pour les migrants qui arrivent pour la première fois en France (primo-arrivants), lorsque le schéma vaccinal est inconnu, incomplet ou aberrant, face à une suspicion d’immunodépression ou d’antécédent d’anaphylaxie à un vaccin.
4 Quelle formation faut-il valider ?
Le décret du 8 août 2023, précise que seuls les pharmaciens formés peuvent vacciner. Les objectifs pédagogiques des formation sont précisés en annexe de l’arrêté du 8 août 2023, et répartis en deux modules. L’un pour la prescription, d’une durée de 10h30, portant notamment sur les caractéristiques des maladies à prévention vaccinale, la traçabilité des informations et les principales recommandations du calendrier vaccinal. L’autre consacré à l’administration, d’une durée de 7 heures, comprenant notamment la pratique des modes d’injection, la vérification des critères d’éligibilités, le suivi post-injection et la pharmacovigilance. Les pharmaciens qui n’ont pas suivi d’enseignements spécifiques pendant leurs études de pharmacie, doivent suivre une formation pour chaque activité (administration et prescription) délivrée par un organisme de formation.
Cependant, un pharmacien peut être dispenser de suivre la formation relative à l’administration des vaccins s’il a suivi, avant la publication du décret du 8 août 2023, une formation sur la pratique vaccinale validante pour le développement professionnel continu (DPC) ou s’il a été formé à la vaccination contre le Covid-19 par un professionnel de santé formé à l’administration des vaccins.
En revanche, aucune dispense n’est actuellement possible pour la partie relative à la prescription de vaccins dont la durée (10h30) ne peut être réduite.
Les attestations de formation peuvent être déposées dans le dossier numérique de traçabilité, intitulé « Mon DPC », qui recense toutes les formations des professionnels de santé (validantes ou non pour le DPC), hébergé sur le site de l’Agence nationale du DPC (agencedpc.fr/professionnel)
5 Qui peut prescrire et administrer à l’officine ?
Les pharmaciens formés, inscrits à l’Ordre des pharmaciens, peuvent prescrire et administrer les vaccins.
Les étudiants en 3e cycle des études pharmaceutiques (6e année) sont autorisés à administrer ces vaccins, sous la supervision d’un maître de stage, à condition d’avoir suivi les enseignements théoriques et pratiques dans le cadre de leur formation initiale, ou la formation spécifique à la vaccination contre la covid-19. Ces étudiants sont également autorisés à administrer les vaccins du calendrier vaccinal dans le cadre d’un remplacement de titulaire (avec certificat de remplacement).
Les docteurs en pharmaciens non-inscrits à l’Ordre, même formés, ne peuvent ni prescrire ni administrer les vaccins (comme, par exemple, les pharmaciens industriels en reconversion officinale).
La loi Rist du 19 mai 2023 prévoit la possibilité pour les préparateurs d’administrer des vaccins. Un texte d’application est en attente de parution pour préciser les conditions de cette pratique.
6 A qui déclarer cette activité ?
Auparavant, le titulaire d’officine avait la charge de réaliser la déclaration de vaccination pour les pharmaciens de son équipe auprès de l’Agence régionale de santé. Désormais, chaque pharmacien doit déclarer personnellement son activité de prescription et d’administration de vaccins auprès de l’Ordre des pharmaciens.
La déclaration s’effectue à l’aide du formulaire téléchargeable sur la page d’accueil du site de l’Ordre des pharmaciens (Pavé « Extension des compétences vaccinales ») en précisant la ou les formations suivies. Le formulaire ainsi que les attestations de formation doivent ensuite être envoyées par mail, pour le titulaire, au conseil régional de l’Ordre dont il dépendant et, pour le pharmacien adjoint, intérimaires ou remplaçant, au Conseil central de la section D de l’Ordre. Les pharmaciens ultramarins déclarent leur activité auprès du Conseil central de la section E.
Activité d’administration et de prescription peut être débutée dès la réception du formulaire de déclaration par l’Ordre.
Les étudiants de 6e année ne font pas l’objet d’une déclaration auprès de l’Ordre. Le titulaire maître de stage ou employeur de l’étudiants est alors chargé de vérifier que celui-ci est bien habilité à administrer les vaccins (formation validée au cours des études, certification de remplacement le cas échéant).
7 Quelles sont les conditions techniques obligatoires ?
Elles répondent à un cahier des charges précisé dans un arrêté du 8 août 2023. Il faut ainsi :
– des locaux adaptés pour assurer la vaccination comprenant un espace de confidentialité pour mener l’entretien préalable, sans accès possible aux médicaments ;
– des équipements adaptés comportant une table ou un bureau, une chaise ou un fauteuil pour installer la personne pour l’injection ;
– un point d’eau pour le lavage des mains ou de la solution hydroalcoolique ;
– une enceinte réfrigérée avec enregistrement et monitorage de la température pour le stockage des vaccins s’agissant des pharmacies d’officine, mutualistes ou de secours minières et des pharmacies à usage intérieur ;
– le matériel nécessaire pour l’injection du vaccin et une trousse de première urgence (voir encadré) ;
– des dispositions pour éliminer les déchets d’activité de soins à risque infectieux produits dans ce cadre ;
– le matériel informatique nécessaire à la traçabilité des vaccinations réalisées et l’accès aux outils dématérialisés de partage et de stockage de documents, notamment le dossier médical partagé et l’espace numérique de santé.
8 Comment éliminer les déchets de soins ?
L’élimination des déchets d’activités de soins à risque infectieux (DASRI) lors de la pratique de la vaccination à l’officine relève de la responsabilité du pharmacien titulaire. Ces déchets doivent être pris en charge par un prestataire de collecte habilité à prendre en charge ces déchets dangereux (certaines Agence régionale de santé proposent des listes) après signature d’une convention entre le titulaire et l’organisme de collecte. Ces déchets ne suivent pas le circuit classique géré par l’organisme DASTRI.
L’éco-organisme DASTRI et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ont signé une convention afin pour permettre la collecte des déchets perforants issus de leur activité de vaccination. L’adhésion, payante, est ouverte à tous les pharmaciens, adhérents ou non à la FSPF, sur le site fspf.fr.
9 Traçabilité
Une fois la vaccination réalisée, elle doit être inscrire dans le carnet de santé, le carnet de vaccination (un version destinée aux adolescents et aux adultes est accessible gratuitement à la commande sur le site cespharm.fr) ou le dossier médical partagé de la personne vaccinée en indiquant le nom et prénom du vaccinateur, la dénomination du vaccin administré, la date de l’administration et le numéro de lot du vaccin. A défaut, le pharmacien délivre à la personne vaccinée une attestation de vaccination qui comporte ces informations.
En l’absence de dossier médical partagé et avec l’accord de la personne vaccinée, le pharmacien transmet ces informations au médecin traitant par messagerie sécurisée de santé.
Le pharmacien vaccinateur enregistre le vaccin qu’il administre au registre informatique des substances vénéneuses en y ajoutant la date d’administration du vaccin et à son numéro de lot. A défaut, ces informations doivent être retranscrites sur un registre papier.
10 Facturation
La rémunération définie pour l’administration d’un vaccin est de 7,50 € TTC lorsque la personne est munie d’une prescription établie par un professionnel de santé autre que le pharmacien et 9,60 € TTC pour la prescription et l’injection par le pharmacien.
Le code acte est identique pour l’administration seule et lorsqu’elle est associée à la prescription. Le facturation se fait donc avec le seul code RVA associée au montant correspondant à l’acte de vaccination réalisé.
Le vaccin est facturé dans les conditions habituelles.
Grippe et Covid-19 : un régime dérogatoire
Les pharmaciens peuvent prescrire et administrer les vaccins antigrippaux aux personnes à partir de 11 ans, ciblées ou non ciblés par les recommandations vaccinales.
Concernant la vaccination anti-Covid-19, le pharmacien peut prescrire le vaccin à toute personne de 5 ans et plus à l’exception des femmes enceintes, des personnes présentant un trouble de l’hémostase, des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants du vaccin et, pour les enfants de 5 à 11 ans, des antécédents de syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS) suite à une précédente injection. L’administration est autorisée chez toutes les personnes de plus de 5 ans sans antécédent d’anaphylaxie et chez les enfants de 5 à 11 ans qui ne présentent pas de trouble de l’hémostase ou d’antécédents de PIMS.
Les patients immunodéprimés
Le Haut Conseil de la santé publique recense des situations d’immunodépression qui imposent une adaptation des recommandations vaccinales et un avis médical pour la prescription de vaccin.
Déficits immunitaires secondaires : infection par le VIH, attente de transplantation d’organe solide, greffés de cellules souches hématopoïétiques, chimiothérapie pour tumeur solide ou hémopathie maligne (en cours de traitement et pendant au moins 6 mois après la fin de la chimiothérapie), maladie auto-immune ou inflammatoire chronique et traités par corticothérapie et/ou immunosuppresseurs et/ou biothérapie (thérapies géniques, cellulaires ou tissulaires), patients aspléniques ou hypospléniques.
Déficit primaire de l’immunité : granulomatose septique, neutropénies chroniques sévères, déficit en complément, déficit immunitaire commun variable (DICV), une maladie de Bruton, déficit en sousclasses d’IgG, déficit en IgA, déficit immunitaire combiné sévère, déficit immunitaire combiné partiel (Syndromes de Job-Buckley, de Wiskott-Aldrich, de Di-George, Ataxie-Télengiectasie…), un déficit en sous-classes d’IgG.
- Source : Vaccination des personnes immunodéprimées ou aspléniques. Recommandations actualisées, 22 mai 2015, Haut conseil de la santé publique.
Contre-indications à la vaccination
Les contre-indications définitives à la vaccination sont rares. Il s’agit essentiellement d’une allergie grave connue à l’un des constituants ou survenue lors d’une précédente injection.Les vaccins vivants sont, à l’exception de quelques situations particulières, contre-indiqués en cas d’immunodépression congénitale ou acquise et chez la femme enceinte (sauf risque important).
Des contre-indications temporaires conduisent à repousser la vaccination : infection aiguë fébrile (pour ne pas sursolliciter le système immunitaire) et traitement par immunoglobulines ou produits sanguins (attendre 5 mois avant d’effectuer une vaccination). Les épisodes infectieux mineurs, l’asthme, l’eczéma, les dermatoses chroniques, les affections chroniques cardiaques, respiratoires, rénales ou hépatiques, les séquelles neurologiques, le diabète et la malnutrition ne constituent pas des contre-indications aux vaccinations.
Trousse de première urgence
La trousse doit être facilement accessible depuis le local de vaccination. Elle doit comporter a minima :
– un antihistaminique H1 (en cas d’allergie sans gravité)
– 2 stylos auto-injecteurs d’adrénaline à la dose de 300 µg et de 150 µg, en cas de réaction anaphylactique. La dose habituellement efficace se situe entre 5 à 10 microgrammes/kg de poids corporel
– un tensiomètre
– un dérivé chloré (Dakin) en cas d’accident d’exposition au sang
Que faire en cas d’anaphylaxie ?
Un choc anaphylactique est un effet indésirable très rare de la vaccination (moins de 1 cas sur 500 000 doses). Dans la plupart des cas, la réaction anaphylactique se manifeste dans les 15 minutes qui suivent l’injection par des signes tels qu’une urticaire prurigineuse, un œdème indolore et croissant au niveau du visage et de la bouche, des signes respiratoires (éternuements, toux, respiration sifflante et laborieuse), une hypotension évoluant parfois vers l’état de choc et le collapsus cardiovasculaire. Parfois, des signes digestifs peuvent être associés. Les signes sont d’apparition brutale et rapidement progressifs.
Un choc anaphylactique est une urgence médicale absolue. Il est pris en charge par l’injection d’adrénaline au moyen des présentations d’autoinjection Anapen, Epipen, Jext ou Emerade. Le pharmacien doit maîtriser la manipulation du dispositif. Pour cela, il convient de lire la notice et de commander un stylo factice auprès du laboratoire pour s’entraîner.
L’injection de l’adrénaline se fait sur préconisation du Samu (sauf si impossibilité pour le pharmacien de le joindre). La dose peut être renouveler au bout de 10 minutes si nécessaire.
Conduite à tenir en cas d’accident d’exposition au sang (AES)
✔ En cas de piqûre : ne pas faire saigner, nettoyer immédiatement la zone cutanée à l’eau et au savon puis rincer. Procéder à une antisepsie pendant au moins 5 minutes avec un dérivé chloré (Dakin ou eau de Javel à 2,6 % de chlore actif diluée au 1/5e) ou à défaut de la polyvidone iodée en solution dermique ou de l’alcool à 70°.
✔ Prendre un avis médical dans l’heure afin d’évaluer le risque infectieux (notamment VIH, VHB et VHC) en fonction du statut sérologique de la personne source (notamment vis-à-vis du VIH par test rapide), du type d’exposition et de l’immunité de la personne exposée (hépatite B). Les pharmaciens habilités à vacciner doivent connaître leur statut vaccinal pour l’hépatite B.
✔ Recevoir éventuellement un traitement post-exposition contre le VIH
Le plus tôt possible et au mieux dans les 4 heures qui suivent l’accident.
✔ Déclarer l’accident de travail au titulaire qui devra déclarer l’accident auprès de la CPAM, faire établir un certificat médical initial et pour les titulaires, déclarer l’accident auprès de l’assurance professionnelle.
- Source : Institut national de recherche et de sécurité.
ET AUSSI…
Consentement
Avant de pratiquer une injection, il faut demander le consentement du patient, et du représentant légal pour les mineurs. Un consentement écrit n’est pas nécessaire.
Assurance
La vaccination à l’officine entrant dans le cadre de l’exercice professionnel des pharmaciens tel qu’autorisé par la loi, cette activité est normalement automatiquement couverte par le contrat d’assurance de l’officine. Ceci peut être vérifier en consultant les conditions générales du contrat ou en contactent directement l’assurance.
Sur liste I
Tous les vaccins sont désormais classés sur liste I des substances vénéneuses, à l’exception de ceux contre la grippe saisonnière. Cette décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) du 7 septembre 2023 a été prise pour harmoniser les conditions de prescription et de délivrance de ces produits notamment par les pharmaciens.
Hors les murs
Les pharmaciens sont autorisés à vacciner en dehors de leur officine, notamment pour participer à la campagne de vaccination contre le HPV au collège mais également dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ou au domicile du patient (USPO à confirmer !!). Une rémunération spécifique est en cours de négociation avec l’Assurance maladie.
CROP Auvergne-Rhône-Alpes : vaccination-crop-aura@ordre.pharmacien.fr
CROP Bourgogne-Franche-Comté : vaccination-crop-bfc@ordre.pharmacien.fr
CROP Bretagne : vaccination-crop-bretagne@ordre.pharmacien.fr
CROP Centre-Val-de-Loire : vaccination-crop-cvdl@ordre.pharmacien.fr
CROP Grand-Est : vaccination-crop-ge@ordre.pharmacien.fr
CROP Hauts-de-France : vaccination-crop-hdf@ordre.pharmacien.fr
CROP Ile-de-France : vaccination-crop-idf@ordre.pharmacien.fr
CROP Normandie : vaccination-crop-normandie@ordre.pharmacien.fr
CROP Nouvelle-Aquitaine : vaccination-crop-na@ordre.pharmacien.fr
CROP Occitanie : vaccination-crop-occitanie@ordre.pharmacien.fr
CROP Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse : vaccination-crop-pc@ordre.pharmacien.fr
CROP Pays-de-la-Loire : vaccination-crop-pdl@ordre.pharmacien.fr
vaccination-ccd@ordre.pharmacien.fr« >vaccination-ccd@ordre.pharmacien.fr« ><a href="mailto:vaccination-ccd@ordre.pharmacien.fr« >vaccination-ccd@ordre.pharmacien.fr
vaccination-cce@ordre.pharmacien.fr« >vaccination-cce@ordre.pharmacien.fr« ><a href="mailto:vaccination-cce@ordre.pharmacien.fr« >vaccination-cce@ordre.pharmacien.fr
METTRE LE VISUEL DU FORMULAIRE AVEC LEGENDE : Document téléchargeable sur le site ordre.pharmacien.fr
Le carnet de vaccination électronique
Le site mesvaccins.net propose un carnet de vaccination électronique destiné au public. Il permet de noter les vaccinations réalisées, d’envoyer des rappels et d’informer sur l’état des connaissances dans le domaine vaccinal. Son usage est gratuit. La plateforme a également développé des fonctionnalités réservés aux professionnels de santé, payantes. Elle permet de disposer de l’historique des vaccinations du patient, elles fournit des information sur les vaccins, le calendrier vaccinal et les schémas vaccinaux.
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