Je suis votre remplaçant…
et je m’appelle Pillo. Pour l’instant, je ne porte ni blouse, ni costume. Non, je ne milite pas pour la pratique du naturisme en plein air à Paris. Je suis un robot. Et je pourrais bien me substituer aux pharmaciens d’officine, selon les auteurs de l’étude « Le marché français des objets connectés santé. Quelles perspectives à l’horizon 2020 ? »*.
Imaginez. Un patient souffrant d’une pathologie chronique renouvellerait son ordonnance par Internet, serait livré à domicile et bénéficierait si nécessaire d’un service on line de préparation des doses à administrer. Via les possibilités offertes par la télémédecine, une équipe médicale distante assurerait en parallèle le suivi des traitements, étant appelée ou alertée par le dispositif.
Vous voyez bien que, dans ce scénario, le pharmacien d’officine n’a plus vraiment sa place. Et c’est moi qui la lui ai piquée. Bon, en attendant, j’ai commencé par celle du rédacteur en chef.
* Les Echos Études, septembre 2016
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