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Risques pelvipérinéaux : quels sports éviter pour les femmes?

Publié le 6 octobre 2016
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Il existe aujourd’hui une classification des sports à risque d’incontinence urinaire à l’effort. Ce sont les sports à fort impact périnéal dont la pratique entraîne une augmentation importante de pression intra-abdominale avec une répercussion sur la sangle périnéale devenant hypotonique. C’est le cas de l’athlétisme, de la GRS (gymnastique rythmique), de l’équitation, mais aussi de tous les sports de balle comme le volley-ball, le handball ou le basket. A lui seul, le trampoline est responsable de 80 % des fuites urinaires.

Dans les enquêtes sur le sport féminin, on retrouve 95,5 % de fuites pendant les entraînements contre 51,20 % en compétition. Les entraînements, trop intensifs, ont toujours été pensés par et pour des hommes et non en fonction de l’anatomie féminine. Toutes les femmes sont concernées dès l’âge de 14 ans, qu’elles soient sportives occasionnelles, régulières ou de haut niveau.

Les exercices, pratiqués à répétition et bien souvent en hyperpression intra-abdominale engendrent des dégâts sur les viscères, mais altèrent aussi le système de suspension des organes pelviens avec, à plus ou moins long terme, la survenue de problèmes d’incontinence urinaire, anale et/ou de descente d’organes. Certains exercices et certains mouvements traumatisants doivent donc être évités. Pour prévenir ces risques pelvipérinéaux, la seule solution est d’adapter les entraînements à l’anatomie féminine en renforçant les muscles lombopelviens locaux et en mettant en place des exercices de récupération après chaque entraînement.

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