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Prévenir et être prévenu

Publié le 17 novembre 2016
Par Laurent Lefort
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Le spécialiste reconnu de la micronutrition, Pileje, a tout intérêt à promouvoir une approche préventive de la médecine et la fin du tout médicament. Et il cherche à convaincre les politiques, les leaders d’opinion et les relais d’information du bien-fondé de son engagement. Ainsi, à l’occasion du colloque « Politiques de prévention »*, la fondation du laboratoire a dévoilé les résultats d’un sondage IFOP au titre on ne peut plus explicite « Gestion des risques santé : n’y a-t-il que les médicaments ? L’avis des Français ! » Les résultats sont positifs pour les pharmaciens… à condition de savoir les lire.

Commençons par une certaine clairvoyance : 82 % des 1 000 personnes interrogées pensent que chaque médicament est potentiellement dangereux. C’est exact et c’est pourquoi personne n’a intérêt à les trouver vendus partout et par n’importe qui.

Poursuivons par un manque clairement exprimé : 57 % des sondés se sentent mal informés sur les méthodes permettant de remplacer ou compléter l’action des médicaments, malgré une réelle motivation à suivre tant bien que mal les bonnes pratiques de prévention en matière d’hypertension, de diabète ou de maladies cardiovasculaires. Il y a donc pour les pharmaciens, au côté de l’expertise médicamenteuse, une autre expertise à peaufiner et faire valoir : les entretiens de prévention. Pour le moment, c’est un investissement. Il s’avérera profitable. Car il s’agit bel et bien de l’un des défis à relever, étroitement lié aux autres que sont le vieillissement ou la prise en charge des pathologies chroniques.

« Prévention » doit rimer avec « prochaine convention ».

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* Le 9   novembre, à Paris