Cancer : les enjeux de la recherche génomique

Agnès Buzyn, présidente de la Haute Autorité de santé (HAS), a présenté lors de la 29^ème Journée de l’Ordre du 21 novembre 2016, les évolutions liées aux nouveaux traitements anticancéreux.

Elle a notamment évoqué les thérapies orales et l’immunothérapie. « Nous voyons arriver la deuxième génération des immunothérapies », a-t-elle observé.

Selon la présidente de la HAS, il faudra associer plusieurs immunothérapies pour faire face aux mutations des cancers.

Afin de repérer ces mutations parfois très nombreuses dans certains cancers, le séquençage génomique complet des patients va devoir se développer. Ce qui permettra d’apporter une réponse thérapeutique face à ces différentes mutations grâce à un algorithme décisionnel.

C’est l’objectif du Plan Génomique 2025. Remis en juin 2016 au Premier ministre, ce plan comporte 14 mesures opérationnelles organisées en 3 grand objectifs :

– déployer les instruments du parcours de soins génomique en se dotant notamment des capacités de séquençage ;

– permettre un accès à la médecine génomique pour l’ensemble des personnes concernées ;

– contribuer à l’émergence rapide d’une filière « médecine génomique ».