- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Médicaments ›
- Recherche et innovation ›
- Rasilez, Tofranil : vers un déremboursement ?

© Rasilez, Tofranil : vers un déremboursement ? - Agb-fotolia
Rasilez, Tofranil : vers un déremboursement ?
La Haute autorité de santé (HAS) a réévalué le service médical rendu des antihypertenseurs à base d’aliskiren Rasilez et Rasilez HCT. Elle l’a jugé insuffisant, ouvrant la voie à un déremboursement de ces médicaments actuellement pris en charge à 30 %.
Même jugement pour le busulfan Myleran, indiqué dans la leucémie myéloïde chronique et pour la préparation à la transplantation de cellules souches hématopoïétiques.
Quant à Tofranil (imipramine), la HAS a donné un avis défavorable au maintien du remboursement dans l’indication « Enurésie nocturne de l’enfant dans les cas où toute pathologie organique a été exclue ». Les autres indications de Tofranil (épisodes dépressifs majeurs et douleurs neuropathiques périphériques de l’adulte) bénéficient toujours d’un service médical rendu important.
- Tramadol et codéine : les points clés de l’ordonnance numérique sécurisée
- Analogues du GLP-1 : le conseil constitutionnel impose au médecin d’informer de la non-prise en charge
- Petit récap des nouvelles règles sur le tramadol et la codéine au 1er mars 2025
- Rupture de stock de Iopidine : par quoi le remplacer ?
- Quétiapine : pas de retour à la normale avant l’automne
- Prophylaxie pré-exposition au VIH : dis, quand reviendra-t-elle ?
- Financement des officines : 4 solutions vertueuses… ou pas
- Prescriptions, consultations : les compétences des infirmiers sur le point de s’élargir
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?