Données de santé à l’officine : une mise à plat de ce qui se pratique

© Une réunion doit se tenir entre pharmaciens, éditeurs de logiciel et ministère de la Santé pour faire un point sur les pratiques concernant les données de santé - DR

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Données de santé à l’officine : une mise à plat de ce qui se pratique

Publié le 2 janvier 2017
Par Matthieu Vandendriessche
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L’UDGPO (Union nationale des groupements de pharmaciens d’officine) indique dans un communiqué avoir été reçue le 22 décembre dernier au ministère de la Santé concernant la gestion des données de santé récoltées par les officines.

L’union des groupements avait déjà soulevé ce sujet, accusant un éditeur de logiciels de traiter ces données. Ce à quoi l’éditeur avait répondu.

Lors de la réunion du 22 décembre, l’UDGPO indique avoir insisté sur le fait que « les données ne peuvent être confisquées et privatisées par les éditeurs. Le pharmacien doit pouvoir en disposer pour les transmettre aux prestataires de son choix en vue d’optimiser ses services à l’égard de ses patients, par exemple pour le suivi des pathologies chroniques. Il doit pouvoir choisir librement les opérateurs qui lui paraissent les mieux adaptés, sans que l’éditeur ne puisse bloquer d’une quelconque manière la transmission des données. »

Par ailleurs, l’UGDPO indique qu’une réunion doit se tenir prochainement afin de recueillir des informations sur l’usage actuel des données issues des pharmacies. Y seront représentés le ministère de la Santé, la CNIL, les pharmaciens d’officine et les éditeurs de logiciels. Il s’agira de déterminer à qui ces données sont-elles transmises, où sont-elles stockées, quel est leur niveau de sécurisation et comment elles sont anonymisées.

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Le représentant des groupements demande en outre que les pharmaciens français soient rémunérés pour la collecte de ces données de santé, à l’instar des pharmaciens d’autres pays européens.