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La PDA, une solution prisée contre l’inobservance

Publié le 8 janvier 2017
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Du point de vue des patients, quelle est la meilleure solution pour favoriser l’observance ? C’est à cette question que s’est intéressée l’étude ADMEGE, réalisée par Satispharma avec le soutien d’EG Labo.

Ainsi, 618 patients sous traitement médicamenteux chronique ont répondu à un questionnaire auto-administré sur iPad, au sein de 15 pharmacies du groupement Sopharef, basé en Mayenne. Entre février et mai 2016, ils ont donné leur avis sur l’utilité des solutions suivantes pour les aider à suivre leur traitement :

– un entretien par an ou par trimestre en pharmacie pour discuter du traitement ;

– un livret d’information sur la maladie et le médicament ;

– des SMS pour motiver à prendre le traitement ;

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– un pilulier rempli par la pharmacie chaque semaine.

Parmi ceux qui se déclarent non observants*, plus d’un sur trois (36 %) ont considéré que le remplissage d’un pilulier par la pharmacie chaque semaine était la solution la plus utile. La pertinence de la préparation des doses à administrer (PDA) semble confortée par la faible proportion (9 %) de patients ayant trouvé qu’elle serait la moins utile.

Ces patients non observants ont ensuite considéré que l’entretien annuel avec leur pharmacien pour échanger sur le traitement était la solution la plus utile (un sur six).

L’avis des patients un peu plus observants (les non observants mineurs*) a été légèrement différent, mais les deux solutions préférées restent les mêmes : le pilulier rempli par la pharmacie et l’entretien annuel.

Chez tous les patients ayant un défaut d’observance, l’envoi de SMS de motivation a été perçu comme la solution la moins pertinente.

Cette étude a été menée sur un échantillon hétérogène de patients prenant des traitements variés. Ses résultats ne peuvent être transposés à l’échelle nationale, ou sur des pathologies spécifiques.

* Selon le score obtenu au questionnaire de Gired et al. (2001) et préconisé par l’Assurance maladie.