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L’e-prescription, une réalité en Belgique

Publié le 14 janvier 2017
Par Jean-Luc Decaestecker
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Depuis le 1er janvier 2017, les patients belges doivent présenter aux pharmaciens une copie papier de la prescription électronique de leur médecin. Cette copie ou « preuve de prescription électronique » imprimée par le prescripteur permet aux pharmaciens d’accéder à la prescription effective située dans un serveur sécurisé (e-HealthBox), en scannant le code-barres qui figure sur le document. Outre ce code-barres, figurent sur ce document les noms des médicaments, la posologie à suivre et la durée du traitement. En 2018, cette preuve papier est appelée à disparaître progressivement dès lors que la lecture par code-barres sera remplacée par la lecture de la carte d’identité électronique (carte eID) pour télécharger les prescriptions. Quels sont les avantages de cette ordonnance électronique ? Garantie de lisibilité totale des ordonnances, contrôle automatique des contre-indications, absence d’erreurs sur les renseignements patients, mais aussi moins de fraudes par copies ou falsifications d’ordonnances… Pour Alain Chaspierre, porte-parole de l’Association pharmaceutique belge, « cette implémentation de l’ordonnance électronique révèle encore de nombreux problèmes techniques, logiciels mal paramétrés, médicaments non reconnus, transmission difficile sur les préparations médicales… Ce qui prime pour nous, c’est la santé du patient et qu’il reçoive en temps et en heure les médicaments qui lui sont prescrits ». Pour l’heure, 100 000 prescriptions électroniques par jour sont transmises sur une estimation de 200 000 prescriptions émises par jour. 

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