Rhinite allergique : les pollens arrivent, que faire ?

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Rhinite allergique : les pollens arrivent, que faire ?

Publié le 16 mars 2017
Par Anne Drouadaine
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Le dernier bulletin allergopollinique qui établit le risque allergique prévisionnel en fonction notamment des mesures de pollens et des prévisions météorologiques indique un risque d’allergie très élevé lié aux pollens de cyprès dans le sud de la France. Les pollens d’aulne et de frêne sont également présents, sur tout le territoire avec un risque d’allergie moyen. Enfin, les pollens de bouleau devraient arriver durant la dernière décade de mars dans les régions de Montluçon (Allier) et de Lyon.

Prévenir la rhinite allergique

Plusieurs mesures peuvent permettre de limiter l’arrivée et l’intensité de la rhinite allergique :

  • réaliser un lavage du nez et des yeux biquotidien avec du sérum physiologique ;
  • la prise d’antihistaminiques per os sous forme conseil est possible si l’allergie a déjà été diagnostiquée par un médecin et traitée par le même principe actif ;
  • supprimer le tabagisme actif et passif ;
  • éviter l’utilisation des produits ménagers irritants pour les voies respiratoires, la pulvérisation de parfums de synthèse dans la maison ;
  • garder au maximum les portes et fenêtres de la maison fermées et aérer le soir après la tombée de la nuit ;
  • conduire avec les fenêtres fermées ;
  • utiliser des lunettes et un masque de protection en cas de jardinage ;
  • éviter de faire sécher le linge en plein air, se changer en rentrant de l’extérieur, se laver les cheveux.

Elle est là, que faire ?

Une rhinite allergique se manifeste par la survenue brutale d’une obstruction nasale, d’une rhinorrhée claire et abondante bilatérale, accompagnées d’éternuements en salve. Une conjonctivite allergique peut également lui être associée.

Tout d’abord, l’éviction de l’allergène est nécessaire (mesures de prévention). Puis conseiller le nettoyage quotidien des voies nasales (sérum physiologique ou soluté d’eau de mer isotoniques), l’utilisation d’un traitement local à définir selon le patient (antihistaminiques, corticoïdes, sprays à base de cromoglycate de sodium) et si nécessaire un traitement oral.

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Inciter également le patient à consulter son médecin traitant en cas de rhinite persistante ou sévère, d’échec au traitement ou de signes atypiques associés.