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© Vieux port et Notre Dame de la Garde, Marseille - F. Laffont-Féraud
Transactions d’officines : PACA entre rêve et réalité
En 2016, les prix de cession des pharmacies sont restés stables, quel que soit le mode de valorisation du fonds retenu : 76 % du CA HT et 6,2 fois l’EBE. C’est l’un des enseignements de l’enquête annuelle de la société Interfimo. Comme toujours, les moyennes cachent des spécificités et disparités régionales. Il en est ainsi en Provence-Alpes-Côte d’Azur où les charmes du sud ne semblent plus faire recette comme avant.
Les pharmaciens du reste de la France ne rêvent plus de se faire un coin doré sous le soleil de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). « Le marché est à 75 % aux mains des pharmaciens locaux », signale Claude Artaud, directeur général de l’Auxiliaire Pharmaceutique. Qu’ils se réinstallent ou investissent chez des confrères, la mobilité géographique reste faible, dans un périmètre de 50 km, rarement au-delà. Ayant de fait une bonne connaissance des valeurs des officines sur leur secteur, les acquéreurs adoptent une attitude raisonnée après les coups de cœur des années passées. Les transactions se réalisent dans l’ensemble à des prix corrects, sans excès. Cependant, pour un délégué sur le Sud-Est d’un cabinet de transactions national, « les pharmacies de PACA restent chères voire trop chères, le marché étant à aborder avec précaution, notamment dans les Alpes-Maritimes. »
Certes, les prix restent soutenus sur le littoral mais aussi dans l’arrière-pays moins soumis à la guerre des prix. C’est le cas dans le Lubéron, les Alpilles, dans le Var moyen (Saint-Maximin, Brignoles, Draguignan…), dans l’arrière-pays cannois (Mougins, Grasse…) et à Valbonne, où les prix se situent entre 80 et 90 % du CA HT.
Dans les grandes villes comme Marseille, Toulon et Nice, la situation est très disparate selon les quartiers et la taille de l’officine. « Sur l’avenue du Prado à Marseille, une pharmacie de 2,5 M€ se vendra dans de bonnes conditions alors qu’une pharmacie de 1 M€ aura beaucoup plus de mal », indique Claude Artaud.
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