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© Ziwig
Diagnostic de l’endométriose : le test salivaire bientôt remboursé ?
La Haute Autorité de santé (HAS) a évalué le test de diagnostic salivaire de l’endométriose Endotest, développé par la société Ziwig. Elle se déclare favorable à sa prise en charge, mais pour le moment à titre dérogatoire.
Endotest a vocation à être réalisé en troisième intention, après les examens cliniques et d’imagerie (échographie et IRM pelviennes). Le prélèvement, qui peut être réalisé par la patiente, est analysé en laboratoire spécialisé par séquençage haut débit couplé à un algorithme conçu par intelligence artificielle. Le fabricant revendique une sensibilité de 95 % et une spécificité de 94 %.
La HAS a estimé que les données dont elle dispose « restent trop préliminaires pour accorder un avis favorable au remboursement de droit commun ». Les résultats portant sur 237 femmes suspectées d’endométriose lui apparaissent insuffisants pour démontrer l’impact favorable d’Endotest dans la prise en charge des patientes, notamment en termes de réduction du nombre de coelioscopies inutiles. La population ciblée par ce test ne peut en outre pas être estimée.
Eu égard au caractère innovant d’Endotest et à son potentiel à couvrir un besoin médical qui ne l’est pas, l’Autorité se déclare toutefois favorable à une prise en charge dans le cadre du forfait innovation. Ce dispositif dérogatoire et temporaire permettrait un accès au test précoce, sécurisé et encadré, couplé à la réalisation d’une étude d’utilité clinique en vue de compléter les données manquantes. La balle est maintenant dans le camp du ministère de la Santé.
Près de 2 millions de Françaises sont susceptibles de se demander si une endométriose est à l’origine de leurs douleurs pelviennes chroniques.
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