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- Cinq avancées en cancérologie
Le monde de la cancérologie s’est retrouvé à Chicago du 2 au 6 juin 2017 pour le congrès de l’American society of clinical oncology (ASCO). La prise en charge du cancer de la prostate métastatique pourrait rapidement évoluer vers l’ajout de l’abiratérone (Zytiga) à l’hormonothérapie conventionnelle en première ligne de traitement. Cette pratique a permis, dans l’essai de phase III LATITUDE mené sur 1200 patients, de réduire de 38 % le risque de décès et de plus de 50 % le risque de rechute après 2 ans et demi de suivi. Une autre étude en cours portant sur plus de 9000 patients (STAMPEDE) a montré des résultats similaires sur le risque de décès, que le cancer soit métastatique ou pas encore.
Autre cancer difficile à traiter, celui des voies biliaires. Dans l’essai de phase III BILCAP, 447 patients ayant subi une résection tumorale ont reçu soit de la capécitabine (Xeloda) pendant 6 mois, soit bénéficié d’une surveillance active classique. La prise de capécitabine a permis de réduire de 25 % la mortalité.
Dans le cancer du poumon ALK+, l’alectinib (Alecensa, pas encore commercialisé en France) s’est montré supérieur au crizotinib (Xalkori) sur la survie sans progression ainsi que sur les métastases cérébrales. Un autre inhibiteur de protéine kinase, le dacomitinib, pourrait être une nouvelle option dans le traitement de première ligne du cancer du poumon EGFR+. Plus actif que le géfitinib (Iressa), il possède aussi une toxicité plus élevée.
Enfin, les experts s’intéressent à un outil permettant aux patients traités pour cancer métastatique d’évaluer en ligne une fois par semaine la sévérité de certains symptômes (nausées, douleur, fatigue etc…). Une action est déclenchée par des infirmières en cas de problème sévère ou d’aggravation. Testé sur plus de 750 patients, cet outil expérimental a permis d’améliorer significativement non seulement la qualité de vie des patients, mais aussi leur durée médiane de survie. Internet, nouvel allié thérapeutique ?§
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