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Médecins libéraux : la consultation à 30 € ou rien
Le président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), veut un tarif de la consultation de 30 € applicable immédiatement.
Les négociations des syndicats de médecins libéraux et de l’Assurance-maladie en vue d’une nouvelle convention devraient s’accélérer la semaine prochaine avec la tenue d’une réunion multilatérale le jeudi 25 janvier 2024 où devrait être abordée finalement la question de la revalorisation des consultations. Pour la CSMF, le passage à 30 euros de la consultation de base est un prérequis. « Si ce n’est pas sur la table, je demanderai immédiatement l’arbitrage de la ministre, a prévenu le Dr Franck Devulder, son président, lors de ses vœux à la presse, le 17 janvier. Et il n’est pas question de devoir attendre novembre ou décembre, à cause du mécanisme des délais des six mois, pour que cette revalorisation entre en vigueur. Nous réclamons une application immédiate. » Environ, un millier de médecins généralistes, qui auraient commencé depuis quelques mois à réclamer 30 euros à leurs patients, ont reçu un courrier d’avertissement de l’Assurance maladie.
Choqué pour les malades du cancer
Au lendemain de la conférence de presse du président de la République, le patron de la CSMF s’est inquiété du plaidoyer du chef de l’Etat pour la rémunération à la capitation et les transferts de compétences. S’agissant du doublement du montant des franchises (de 50 centimes à un euro) par boîte de médicament, qu’Emmanuel Macron a annoncé mardi soir, le Dr Devulder a admis ne pas être choqué « quand cela concerne des patients qui achètent deux fois par an du paracétamol », mais l’être en revanche quand les franchises frappent, par exemple, « des malades du cancer qui doivent aller à la pharmacie tous les huit jours » ou les patients les plus démunis. Par ailleurs, il a estimé que la nouvelle ministre, Catherine Vautrin, est une « femme politique qui connaît bien le secteur de la santé, notamment en raison de son parcours d’élue locale ». Elle le connaît également pour des raisons familiales car son époux est chef de service au CHU de Reims (Marne), a ajouté le gastroentérologue rémois.
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