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Dermatoses : les conséquences ne sont pas qu’esthétiques
Un Français sur 3 souffre d’une maladie de la peau, soit 16 millions de personnes de plus de 15 ans. C’est le constat de la Société française de dermatologie, qui vient de dévoiler les premiers résultats de l’étude épidémiologique « Objectif peau ». Plus de 20 000 personnes représentatives de la population française adulte ont été interrogés entre septembre et novembre 2016.
Le but :
– évaluer la prévalence des maladies de peau, leur impact psychologique, sociétal et économique ainsi que leur répercussion sur la vie professionnelle et personnelle des patients ;
– décrire la prise en charge des patients, leur parcours de soin, leur ressenti sur les traitements.
Les premiers chiffres montrent que les femmes sont plus touchées que les hommes et que 80 % des patients ne souffrent pas d’une mais de deux maladies de peau.
En tête des dermatoses les plus fréquentes : l’acné (3,3 millions de personnes touchées), l’eczéma toutes formes confondues (2,5 millions), le psoriasis (2,4 millions).
Prise en charge psychologique en complément
Mais « les conséquences ne sont jamais seulement esthétiques », témoigne Jean-Marie Meurant, président de l’Association française du vitiligo. Les conséquences sont aussi psychologiques. Souvent visibles, les maladies de peau sont gênantes pour les patients, dans leur vie personnelle (pour 45,2 % d’entre eux), et leur vie professionnelle (39,2 %).
Préjugés, stigmatisation, exclusion sont des ressentis qui poussent le patient à « camoufler » sa dermatose, à se cacher (ne plus aller à la piscine, ne plus aller à la plage…). L’anxiété et la dépression touchent plus de la moitié des personnes atteintes d’une maladie de peau. Une prise en charge psychologique en complément d’une prise en charge dermatologique s’avère donc nécessaire.
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