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© APGIS, questions des adhérents - DR
APGIS : le détail du régime complémentaire des salariés
A compter du 1er janvier 2018, l’APGIS sera le nouvel assureur recommandé pour la branche officine. José Chemla, directeur de la branche pharmacie de l’APGIS, explique les changements du régime d’assurance complémentaire autour des trois étapes de la vie du contrat d’assurance.
Souscription du contrat
« A l’APGIS, nous sommes conscients de l’attente des équipes et des titulaires sur la gestion administrative du contrat », explique José Chemla. Depuis la fin de la semaine dernière, les titulaires souhaitant souscrire auprès de l’APGIS peuvent contacter une plateforme téléphonique pour les officines au 09 69 39 57 69. Les contrats de souscription peuvent être également téléchargés sur le site internet de l’assureur.
Avant la souscription, le titulaire doit dénoncer le contrat qu’il a souscrit avec le précédent assureur au plus tard le 31 octobre 2017. Cette dénonciation doit se faire par courrier recommandé avec accusé de réception.
Gestion quotidienne des dossiers
A compter de la souscription du contrat par l’employeur, titulaire et salarié recevront une notice explicative et des numéros de contact spécifiques pour chacun. A l’autre bout, les télé-opérateurs seront formés aux problématiques de la pharmacie.
Les salariés équipés de smartphone pourront télécharger gratuitement une application leur permettant de gérer leurs demandes de remboursement, scanner leur facture et effectuer leurs démarches administratives (changement d’adresse, ajout d’ayants droits…).
« Depuis des années, l’APGIS s’est engagé dans un processus d’optimisation des délais de traitement des demandes. Ainsi, le remboursement des frais télétransmis est réalisé le jour même et, lorsqu’une intervention humaine est nécessaire, nous pouvons garantir un remboursement sous 48 heures à réception du dossier complet. Les partenaires sociaux seront destinataires de bilans statistiques sur le délai de remboursement », précise José Chemla.
Montant des cotisations fixées par les partenaires sociaux
La recommandation signée par certains partenaires sociaux impose à l’APGIS de fixer les cotisations, en concertation avec les partenaires sociaux.
Pour l’année 2018, les cotisations « Frais de soins de santé » seront les suivantes :
- 0,97 % du salaire brut total tranche A/tranche B pour les salariés non cadres (coefficients inférieurs à 330) ;
- 0,68 % du salaire brut total tranche A/tranche B pour les salariés cadres (coefficients supérieurs ou égales à 330).
A cela s’ajoute la cotisation prévoyance :
- 2,27 % du traitement de base limité aux tranches A et B pour les salariés non cadres (coefficients inférieurs à 330) ;
- 1,50 % du traitement de base limité aux tranches A et B pour les salariés cadres (coefficients supérieurs ou égales à 330).
Ces montant intègrent la cotisation « Haut degré de solidarité » que l’ensemble des officines doivent payer auprès de l’APGIS.
L’organisme propose par ailleurs à ses adhérents des garanties supplémentaires au choix du client, comme par exemple assurer de la même façon cadres et non cadres. Ce choix augmentera d’autant le montant des cotisations.
Des garanties identiques à Klésia, mais un service de téléconsultation à disposition
Les partenaires sociaux fixent les garanties du régime obligatoire de branche. L’APGIS doit les respecter, tout comme les autres assureurs qui pourraient être choisis par le titulaire.
Pour l’instant, par rapport à Klésia, aucune nouvelle garantie n’est souscrite. Le remboursement de 40 euros par bénéficiaire et par an pour l’achat de médicaments non remboursés ou non remboursables est maintenu. « Cependant, sur option, le salarié cadre peut bénéficier d’un montant porté à 60 euros par an. L’APGIS propose en plus à tous les adhérents un service de téléconsultation », détaille le directeur.
Ce service de téléconsultation permet à chaque salarié de consulter par téléphone un médecin 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, en France ou à l’étranger. « Ce service n’a pas pour vocation de remplacer une consultation chez le médecin, mais il est déjà très utilisé par nos adhérents en déplacement à l’étranger », ajoute José Chemla.
« Malgré la proposition de l’APGIS, les partenaires sociaux ont refusé le principe d’un réseau de soins », concède-t-il. En revanche, les salariés bénéficieront du service « Idée Claire ». Le salarié peut choisir librement son professionnel de santé (opticien, dentiste). Une fois le devis parvenu à l’APGIS, si son prix est jugé élevé par rapport aux prix du marché dans le secteur géographique du salarié, ce dernier sera alerté. Cette alerte n’aura cependant aucune conséquence sur la prise en charge des soins.
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