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Ce champignon est-il toxique ?

Publié le 28 octobre 2017 | modifié le 10 janvier 2025
Par Sylviane Le Craz
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La pleurote de l’olivier, ou clitocybe de l’olivier (Omphalotus olearius, tricholomatacées) provoque des troubles gastro-intestinaux parfois sévères. Les symptômes apparaissent brutalement un quart d’heure à deux heures après le repas avec des vomissements abondants, des douleurs abdominales, une diarrhée importante. Ils peuvent être accompagnés de vertiges, de crampes musculaires, de troubles cardiaques (bradycardie, hypotension), de troubles neurologiques (myosis, agitation, confusion). La déshydratation importante expose à un risque de coma et d’insuffisance rénale, notamment chez l’enfant, la personne âgée et la femme enceinte.

Le chapeau jaune orangé à roux de 5 à 12 cm de diamètre est charnu, déprimé en entonnoir et finement rayé. Sa marge est incurvée. Les lames décurrentes et serrées de la pleurote de l’olivier sont jaune doré ou orangé, phosphorescentes à l’obscurité lorsque le sujet est âgé. Son pied plein, fibreux, nettement strié est un peu plus clair que le chapeau et taché de brun. S’amincissant vers le bas, il peut atteindre 15 cm. La pleurote de l’olivier libère une odeur oléagineuse assez intense.

Ce champignon se développe à partir du milieu de l’été et jusqu’à la fin de l’automne sur les souches ou les troncs mourants des oliviers mais aussi des chênes et des châtaigniers, ou à l’emplacement de leurs racines. La pleurote de l’olivier se retrouve essentiellement dans le sud de la France. Il est possible de la confondre, surtout jeune, avec la chanterelle, encore appelée girolle, qui ne pousse jamais en touffe.

Sources : « Pleurote de l’olivier », L’Atlas des champignons ; « Les signes d’une intoxication par les champignons », Centre antipoison de Lille (Nord).

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