Gestion de la crise Levothyrox : des pistes d’amélioration pour les autorités sanitaires

© Gestion de la crise Levothyrox : des pistes d’amélioration pour les autorités sanitaires - Anne-Hélène Collin

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Gestion de la crise Levothyrox : des pistes d’amélioration pour les autorités sanitaires

Publié le 2 novembre 2017
Par Elise Haro-Brunet
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Le mardi 31 octobre 2017, Jean-Pierre Door a présenté à la Commission des Affaires Sociales son rapport sur la mission « flash » qui lui avait été confiée sur le Levothyrox.

Après avoir insisté sur le fait « qu’il est indéniable que les autorités sanitaires n’ont pas anticipé la crise de la mise sur le marché de la nouvelle formule du Levothyrox, une crise médiatique et non sanitaire », le député a évoqué des pistes d’amélioration.

Adapter le système de pharmacovigilance actuel, en particulier aux nouveaux systèmes de communication

La complexité du dispositif de pharmacovigilance constitue par ailleurs un obstacle à la déclaration d’effets indésirables. L’Agence nationale de sécurité du médicament a ainsi indiqué « réformer son service de communication pour mettre en place une cellule de veille, chargée de détecter les signaux faibles sur Internet et d’apporter une réaction rapide de modération, en répondant directement aux internautes qui répandraient des rumeurs infondées ».

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Améliorer le dispositif général d’information aux patients 

Plusieurs pistes ont ainsi été suggérées : insérer une notice explicative spécifique dans les boîtes de médicaments soumis à un changement de formule, permettre aux laboratoires pharmaceutiques modifiant une spécialité de communiquer vers les patients par voie de presse ou via les associations, ou encore envoyer une information ciblée aux malades concernés grâce aux bases de données des caisses primaires d’assurance maladie.

En revanche, aucune mesure n’a été proposée pour une information et un accompagnement optimisés des professionnels de santé sur le terrain.