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© Innovations en oncologie : le LEEM défend un accès précoce - Anne Drouadaine
Innovations en oncologie : le LEEM défend un accès précoce
Le Leem (Les Entreprises du médicament) a présenté au cours d’une table ronde jeudi 7 décembre ses 15 propositions afin de favoriser l’accès aux nouveaux anticancéreux.
Plus de 70 nouveaux anticancéreux ont été autorisés au cours des 5 dernières années et 1813 médicaments sont actuellement en développement.
« Cette accélération de l’innovation en cancérologie constitue une formidable opportunité pour les patients de bénéficier de nouveaux médicaments plus efficaces, mais aussi un défi à relever par notre système de santé », indique le Leem. Patrick Errard, président du Leem (photo ci-contre) a précisé : « On ne peut pas accompagner l’accès précoce à ces innovations avec un système qui a été bâti pour quelque chose qui date d’il y a 30 ans ».
Pour Jean-Christophe Barland, président du comité cancer du Leem et directeur général de Bristol-Myers Squibb, si le système français est performant, il est désormais inadapté à la vitesse de l’innovation. Prenant l’exemple des ATU (autorisation temporaire d’utilisation), « concept génial permettant un accès précoce », il déplore cependant de ne pouvoir y recourir en dehors d’une primo-indication. Ainsi, il souhaiterait par exemple aller vers un système d’ATU par indication et non par molécule. Dans ses propositions, le LEEM souhaite qu’une amélioration des mécanismes d’accès précoce (ATU et RTU) soit effectuée. La RTU (recommandation temporaire d’utilisation), par exemple, semble actuellement plus difficile à mettre en œuvre, administrativement complexe et longue. La demande de RTU ne peut en outre pas être faite par les industriels du médicament.
L’ensemble des objectifs du Leem contre le cancer est accessible sur son site.
Pour en savoir plus sur la différence entre ATU et RTU, consultez le cahier formation n° 3121 du 26/03/2016 « Nouvelles molécules 2015 »
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