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RÉFÉRENCÉE « RSE »
Aguerrie au « faire mieux chaque jour », propre à la démarche qualité, la pharmacie des Tilleuls s’est lancé le défi d’aller plus loin en investissant le champ de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), notamment sur son référencement.
De la démarche d’amélioration qualité à la responsabilité sociale des entreprises (RSE), il n’y avait qu’un pas. La titulaire Anne Barranx et ses collaborateurs de la pharmacie des Tilleuls l’ont franchi. En 2023, l’officine a profité de l’accompagnement de l’agence spécialisée Primum non nocere, financé par son groupement Giropharm, pour se lancer. La recherche d’un développement économique durable, qui inclut réduction de l’impact environnemental, amélioration des conditions de travail et implication des parties prenantes – clients, fournisseurs, acteurs locaux… -, habite désormais le quotidien à l’officine. Preuve en est : l’équipe a remporté le 2e prix du trophée RSE du préparateur, organisé et remis en novembre dernier par Giropharm et le mensuel Porphyre. Un préparateur désigné référent RSE, Bastien Werner, veille, avec sa titulaire, à la continuité de la démarche, « qui s’inscrit dans la suite logique de notre engagement qualité », selon Anne Barranx. La RSE s’observe, tout particulièrement, dans le référencement et la réflexion de l’officine sur son impact environnemental.
« Clean » et « green ».
La pharmacie des Tilleuls affiche d’entrée de jeu son positionnement vert. En vitrine, des tubes de baume pectoral de la marque naturelle Pranarôm, disposés en enfilade, côtoient de petits paquets de couches Dodie à la composition saine, fabriquées en France. En entrant dans l’officine, des rayons aux produits colorés attirent l’oeil : gammes écoresponsables sous la marque propre Giropharm, produits d’hygiène sans huile de palme ni paraben, Les Petits Bains de Provence… Sous les réglettes, à côté des prix, figurent de petits drapeaux bleu-blanc-rouge, dessinés par l’équipe, pour informer les patients sur l’origine de la fabrication des produits. À gauche, le rayon bébé occupe une bonne partie de l’espace de vente. Là encore, le sain et l’écoresponsabilité dominent, des compotes bio GoodGoût sans additifs au lait infantile bio Biostime, en passant par les biberons en verre, le tout made in France. Certes, quelques gammes de produits leaders parsèment encore le rayon, comme les tétines Mam. « Les indispensables, résume Anne Barranx. Je préfère les avoir, tout en expliquant aux patients que ce ne sont pas mes produits préférés. Pourquoi les supprimer, risquer de braquer les clients et d’en pousser certains à la concurrence. » La titulaire se sert de la centrale d’achat de son groupement pour commander de petites quantités, « à des prix corrects. Un moyen d’avoir tout de même un peu de remises sur des produits que je référence à la marge. »
Des couches vertueuses.
Sur les couches bébé, c’est clair ! Anne Barranx a renoncé à la marque Pampers au profit de Dodie. « Ma préparatrice, Zaharati Mbae, s’est intéressée à la composition des couches, récemment, lorsqu’elle est devenue maman, explique-t-elle. Elle s’est référée au site www.objectifbebebio.com qui classe les marques en fonction de leur composition. » De cette initiative est née une véritable étude comparative sur les couches, menée par Anne Barranx et sa préparatrice, faisant la lumière sur les lieux de fabrication, le prix de vente au patient et les marges, car la RSE est une démarche globale. Finalement, « notre choix s’est porté sur un fournisseur qui remplissait tous ces critères et avec lequel nous travaillions déjà, ainsi, le nombre d’interlocuteurs et de livraisons s’est réduit, tout comme les frais de port et les stocks car les cartons peuvent être remplis ou complétés par différents produits », rapporte la titulaire. Le choix de paquets de petite taille a été stratégique, pour ne pas dissuader, par le prix, les clients, de tester une marque moins connue.
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