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Officine et investisseurs : les obligations convertibles ont-elles un avenir ?
Le groupement Pharmacie Lafayette peut être amené à financer une officine via des obligations convertibles. Un outil financier qui devrait, pour l’enseigne se développer, dans les années à venir. Explications.
« Les primo-accédants doivent mener un travail de réflexion en amont de leur projet, notamment en matière d’analyse, de business plan, de rentabilité, surtout si l’apport personnel est peu élevé et que le projet concerne une pharmacie avec un chiffre d’affaires important », explique Pierre-Henri Cazaly, directeur du développement chez Pharmacie Lafayette. Le groupement n’intervient pas dans le montage financier dans le cadre d’une acquisition d’officine via des obligations convertibles. Le montage a lieu entre l’apport personnel du titulaire, le fonds d’investissement et la banque. « C’est le marché qui fait que les obligations convertibles vont se développer de plus en plus. Le fonds d’investissement est comme une banque, c’est le pharmacien qui pilote », précise-t-il. Il est par ailleurs possible pour un titulaire de rembourser ses obligations convertibles pour « sortir » le fonds au bout de 5 ans. Comment ? Le modèle Pharmacie Lafayette génère une croissance et une rentabilité suffisantes pour permettre cette sortie rapide. Pour autant, Pierre-Henri Cazaly insiste : « Ce qui est primordial, c’est l’indépendance du pharmacien car il engage son diplôme et son capital ».
Quel que soit le montage financier, l’enseigne mise sur l’accompagnement des titulaires, « avec l’idée qu’ils ne doivent pas ressentir la solitude du chef d’entreprise », expose Christophe Besnard, directeur réseau de Pharmacie Lafayette. Et d’ajouter : « Le premier sujet est la croissance du chiffre d’affaires et la satisfaction du client patient ». La politique de l’enseigne en matière de parapharmacie est toujours fondée sur les prix par rapport à l’environnement concurrentiel et le référencement des produits, mais aussi sur l’accueil des clients et patients par le pharmacien et son équipe. Les pharmacies sous enseigne Lafayette s’orientent aussi désormais vers « une pharmacie clinicienne et sentinelle de santé ». Sans perdre de vue pour autant les réalités économiques de l’officine. Et si les indicateurs ne sont pas bons, comment intervient l’enseigne ? « Nous n’imposons rien mais, en revanche, nous orientons le pharmacien pour qu’il prenne les bonnes décisions. Notre rôle est de convaincre et pas de contraindre », répond Christophe Besnard.
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