Association de pharmacie rurale : Redonner de l’attrait aux pharmacies rurales

© APR : Redonner de l’attrait aux pharmacies rurales - Pixabay

Interpro Réservé aux abonnés

Association de pharmacie rurale : Redonner de l’attrait aux pharmacies rurales

Publié le 16 avril 2018
Par Francois Pouzaud
Mettre en favori

Réunis en assemblée générale les 14 et 15 avril à Amiens, les adhérents de l’Association de pharmacie rurale (APR) ont abordé l’actualité, fait le point sur les difficultés de l’exercice en milieu rural et les actions spécifiques à mener.

En premier lieu, Albin Dumas, président de l’APR, est revenu sur la formation initiale et a réaffirmé dans le cadre de la réforme des études la volonté de l’association de mieux intégrer les spécificités de l’exercice rural dans le maintien à domicile et le vétérinaire. Sur ce dernier sujet, il fonde beaucoup d’espoirs dans le groupe de travail que lui a promis le Directeur de la santé pour faire évoluer la réglementation afin de disposer d’une offre cohérente et complète de médicaments dans le domaine de l’animal de compagnie ou de loisirs.

L’installation en milieu rural reste très préoccupante et la méconnaissance des jeunes de l’exercice en campagne dessert l’attractivité de la pharmacie rurale. Selon Albin Dumas, le dernier stage de qualification en milieu rural doit être davantage promu. 

Par ailleurs, l’ordonnance réseau n’est pas de nature à donner confiance aux pharmaciens désireux de s’installer à la campagne. La profession n’a pas oublié les dégâts causés par les dérogations. « Nous ne sommes pas satisfaits des décisions prises dans cette ordonnance, plus du fait du doute qu’elle continue d’instiller sur la pérennité des officines rurales, que des possibilités de mauvaise application de ce texte », explique Albain Dumas, plus que jamais déterminé pour maintenir l’équilibre du tissu officinal rural à s’appuyer sur les données chiffrées des cartographies des communes établies par l’APR.

Sur la convention signée en 2017, il estime qu’elle n’apporte pas les bénéfices escomptés par les signataires : « Les entretiens pharmaceutiques patinent, nous appelons donc à les réformer, pour les intégrer à notre délivrance de comptoir, et pour qu’ils laissent plus de place aux observances. »

Publicité

Enfin, sur la certification, un dossier porté par l’ordre des pharmaciens et abordé lors de la dernière réunion du 16 mars au ministère de la santé, le président de l’APR demande que cette question soit examinée avec circonspection car si la qualité doit progresser, elle doit se faire sans augmentation de coût de fonctionnement pour l’officine.