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Je pense donc je soigne

Publié le 21 avril 2018
Par Laurent Lefort
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En 2016, des chercheurs israéliens ont réussi à déclencher l’action d’un médicament par la pensée. Donc uniquement quand on en a besoin. Et pas plus longtemps qu’il ne le faut. La technique fait appel, entre autres, à l’analyse et au décryptage des ondes cérébrales. L’expérience scientifique a été menée pour l’instant sur des cafards mais imaginons cette prouesse à taille humaine. Un tour de rein, une migraine qui pointe le bout de son nez, il suffira ainsi de vouloir être soulagé pour que le principe actif salvateur (qui aura été implanté au préalable dans une zone de stockage du corps humain ?) soit libéré dans le sang. Et à propos de cafard, quel bonheur de déclencher soi-même sa petite dose d’euphorisant en cas de coup de mou. D’ailleurs, cette découverte pourrait aussi avoir des conséquences thérapeutiques fructueuses sur des pathologies psychiatriques lourdes pour lesquelles les malades ont beaucoup de difficultés à gérer leur traitement, voire s’installent dans un dangereux déni.

Mais que vont devenir les pharmaciens dans tout ça ? Pour continuer à gagner leur vie, avaient-ils imaginé qu’ils allaient certainement devoir apprendre, un jour, à lire dans les pensées de leurs patients ?

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