- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- Une semaine pour dépister le mélanome
Une semaine pour dépister le mélanome
Le mélanome de la peau a été responsable de près de 1 800 décès en 2017 en France métropolitaine. Profitez de la semaine de dépistage gratuit des cancers de la peau pour sensibiliser vos patients et les inciter à un suivi régulier.
LA CAMPAGNE
Le syndicat national des dermatologues-vénéréologues (SNDV) organise à nouveau une semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau, du 14 au 18 mai. A l’origine sur un format d’une journée avec le « Mélanome Day », l’initiative s’est muée en une semaine complète en 2017 afin de laisser plus de temps pour la diffusion des messages de prévention.
L’enjeu de cette semaine de sensibilisation est important, le mélanome cutané faisant partie des cancers dont l’incidence, comme la mortalité, ont significativement augmenté sur la période 1980-2012. D’après le dernier rapport « Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer », le mélanome a touché 15 404 personnes et causé 1 783 décès en 2017.
Plusieurs dermatologues, ainsi que des médecins généralistes, médecins du travail et médecins d’EHPAD proposeront donc pour l’occasion des consultations gratuites de dépistage afin de favoriser l’accès précoce au diagnostic des cancers de la peau dans des zones comptant peu de dermatologues, pour les populations à risque : agriculteurs, travailleurs du BTP et résidents des EHPAD.
LES OUTILS À L’OFFICINE
Une affiche permet d’informer les patients sur la semaine de dépistage « Mélanome Days ». La plate-forme de prise de rendez-vous dermatos.fr sera ouverte à compter du 10 mai.
Pour sensibiliser les patients contre le mélanome, l’Institut national du cancer met à disposition une brochure intitulée « Apprenez à surveiller votre peau ». Elle rappelle les signes qui doivent alerter et la règle ABCDE pour reconnaître tout signe suspect (Asymétrie, Bords irréguliers, Couleur non homogène, Diamètre en augmentation, Evolution). Dans une autre brochure, l’institut rappelle qu’un examen annuel de la peau est recommandé pour les personnes les plus à risque de mélanome (nombreux grains de beauté ou taches de rousseur, phototype très clair, antécédents familiaux de mélanomes, nombreux coups de soleils dans la jeunesse, addictions aux UV artificiels. Les brochures sont disponibles auprès du Cespharm.
Le Cespharm a également co-édité un flyer « Prévention des risques solaires – les conseils du pharmacien ».
Développée par le SNDV en partenariat avec Météo France, l’application Soleilrisk permet d’obtenir les indices UV du jour sur l’ensemble du territoire et les règles de protection à mettre en œuvre quand le soleil peut être dangereux. A l’ouverture de l’application, l’utilisateur accède directement à l’indice UV de sa région (par géolocalisation) au jour J ainsi qu’à J+1 et J+2. Un quiz lui permet de mesurer les risques liés à son propre type de peau.§
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Alerte aux méningites : vérifiez le statut vaccinal des patients
- L’ordonnance d’une patiente souffrant d’une sinusite aiguë
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- Eau oxygénée boriquée au Formulaire national
- Financement des officines : 4 solutions vertueuses… ou pas
- Prescriptions, consultations : les compétences des infirmiers sur le point de s’élargir
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- Gilenya (fingolimod) : quelles conditions de délivrance ?