Violence contre les soignants : les pharmaciens participeront à la mobilisation du 12 mars

© Getty Images

Violence contre les soignants : les pharmaciens participeront à la mobilisation du 12 mars

Publié le 6 mars 2025
Par Audrey Chaussalet
Mettre en favori
Face à l'augmentation alarmante des agressions envers les soignants, une mobilisation nationale est prévue mercredi 12 mars à l’initiative du Collectif du 12 mars, rassemblant médecins, infirmiers et pharmaciens. La FSPF, membre du collectif, appelle la profession à se joindre au mouvement.

Mi-février, le Dr Saïd Ouichou, médecin généraliste à Marseille, lançait un appel aux professionnels de santé : fermer symboliquement leurs cabinets le 12 mars, journée européenne contre la violence dans les soins de santé. Il dénonçait notamment la peine jugée « insuffisante » infligée à l’agresseur d’un confrère en région parisienne. Très vite, son initiative a rassemblé une quinzaine de syndicats et d’associations, parmi lesquels des représentants des médecins, infirmiers et pharmaciens, dont la Fédération des syndicats pharmaciens de France (FSPF). De cette mobilisation est né le Collectif du 12 mars.

Une hausse alarmante des agressions contre les soignants

En 2023, les violences envers les professionnels de santé ont augmenté de 27 %. Insultes, menaces, agressions physiques : aucune profession n’est épargnée. « Cette violence quotidienne met en danger non seulement les soignants, mais aussi les patients et l’ensemble du système de soins », souligne le communiqué du Collectif, publié le 3 mars.

Une mobilisation nationale pour interpeller les pouvoirs publics

Face à cette situation, le Collectif du 12 mars appelle à une journée de mobilisation interprofessionnelle. Au programme : fermeture des cabinets médicaux, dans le respect de la permanence des soins, rassemblements dans plusieurs villes et une action nationale à Paris pour interpeller les autorités. Les professionnels réclament des mesures fermes et immédiates pour assurer leur sécurité, à commencer par une réponse judiciaire plus sévère face aux agressions.

Publicité