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- Antibiotiques et calculs rénaux
La prévalence des calculs rénaux a augmenté de 70 % au cours des trente dernières années. Pour expliquer ce phénomène, la prise d’antibiotiques oraux perturbant le microbiome intestinal et urinaire a fait l’objet d’une étude américaine publiée dans le Journal of the American Society of Nephrology. Les résultats démontrent que l’exposition à certains antibiotiques est un facteur de risque de néphrolithiase. Les sulfamides, les céphalosporines, les fluoroquinolones, la nitrofurantoïne et les pénicillines à large spectre sont les principales classes incriminées. Le risque de calcul rénal semble également plus élevé lorsque l’exposition à ces antibiotiques survient plus jeune. Pour les auteurs, l’étude suggère que le risque de néphrolithiase pourrait diminuer en réduisant l’exposition inappropriée aux antibiotiques concernés, et en choisissant d’autres antibiotiques notamment pour les patients qui présentent d’autres facteurs de risque. §
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