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- Vapotage de substances psychoactives : l’ANSM tire la sonnette d’alarme

© Getty Images - Alerte de l'ANSM sur le vapotage de psychoactifs
Vapotage de substances psychoactives : l’ANSM tire la sonnette d’alarme
Dans la ligne de mire de l’ANSM, le cannabis et les cannabinoïdes de synthèse dont le PTC (« pète ton crâne », ou Buddha Blue), substances interdites classées comme stupéfiant, responsables d’intoxications pouvant conduire à des hospitalisations.
Une pratique pourtant dangereuse promue sur les réseaux sociaux
Dans son communiqué du 6 février, l’Agence rappelle que le vapotage de certains e-liquides, obtenus sur internet ou « sous le manteau » et contenant des substances psychoactives, présente des risques graves pour la santé malgré une promotion persistante de cette pratique sur les réseaux sociaux.
Elle précise aussi que cette vape « ne réduit pas les risques liés à l’usage de substances illicites mais elle peut, au contraire, les augmenter, l’action des produits étant plus rapide ».
De nombreux effets indésirables liés au vapotage de psychoactifs
Troubles psychiatriques (épisodes délirants, hallucinations, idées suicidaires, attaque de panique), troubles cardiovasculaires et/ou digestifs, addiction sévère avec syndrome de sevrage, pertes de connaissance, convulsions… la liste des effets indésirables graves liés à la consommation de substances psychoactives via les cigarettes électroniques est longue.
En 2021-2022, les signalements d’effets indésirables consécutifs à la consommation de substances psychoactives par cigarette électronique, notamment chez des mineurs, sont en augmentation. En 2024, de nouveaux cas d’intoxications au PTC après vapotage de la substance ont été signalés chez des adolescents qui ont dû être hospitalisés.
L’ANSM lance une alerte pour limiter les risques
L’autorité sanitaire invite donc les consommateurs à être vigilants quant à la composition et aux dosages des e-liquides achetés. Elle met aussi en garde contre les mélanges faits « maison » qui entraînent un risque plus élevé de surdosage de cannabinoïdes et d’interaction entre substances.
En cas de survenue de nausées et vomissements, malaise, amnésie, convulsions, une perte de connaissance ou encore d’un épisode délirant, d’hallucinations ou d’idées suicidaires, il faut contacter sans délai vers les numéros d’urgence (Samu au 15, pompiers au 18, services d’urgence).
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